NÉDÉLEC, Yves (avec la participation de Daniel Deshayes) : Commentaires sur  deux histoires de Lisieux du XIXe siècle et sur leurs auteurs : Histoire de Lisieux (ville, diocèse et arrondissement), Louis Du Bois [1773 - 1855] - Ville de Lisieux, Auguste Guilmeth [1807- vers 1860] (2008).
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Ce texte a été publié dans le Bulletin n° 66 de la Société historique de Lisieux - Novembre 2008

Commentaires sur  deux histoires de Lisieux du XIXe siècle et sur leurs auteurs :
Histoire de Lisieux (ville, diocèse et arrondissement), Louis Du Bois [1773 - 1855].
Ville de Lisieux, Auguste Guilmeth [1807- vers 1860].

Etude d’Yves Nédélec
avec la participation de Daniel Deshayes

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1)    Histoire de Lisieux (ville, diocèse et arrondissement)

Louis Du Bois [1773-1855], Lisieux, Durand, 1845, 2 vol. in-8°, XV-480 p. et 492 p.
reprint par Éditions culture et civilisation, Bruxelles, 1977, en un volume.
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Table (relativement) détaillée des matières (nov. 2007).
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introduction (janvier 2008)

I. -  Sur l’Histoire de Lisieux de Louis Du Bois

L’Histoire de Lisieux contient une somme considérable de renseignements sur les évènements qui ont précédé la naissance de l’auteur, mais aussi sur ceux dont il a été contemporain. Disons même que, pour la période révolutionnaire, la seule que les historiens locaux ont totalement sacrifiée (1), il a fourni la majeure partie de la documentation utilisée par Fernand Rault, Lisieux du XVIIIe s. à nos jours ; son article a été publié dans le numéro spécial d’Art de Basse- Normandie, fasc. unique n° 89-90-91, Hiver1984-1985, qui constitue la dernière synthèse historique et archéologique consacrée à la capitale du Pays d’Auge.

Malheureusement, l’ouvrage de Louis Du Bois laisse beaucoup à désirer dans sa présentation. Dès 1858, Ed. Frère, Manuel du bibliographe normand (t. 1er, p. 380, col. 1) pouvait « regretter qu’il y manque une table des matières si nécessaire pour faciliter les recherches ». En effet, Du Bois s’est limité, dans chacune de ses deux tables, à relever les titres des IX « livres » (= chapitres), titres trop concis dont certains intitulés risquent même d’égarer le lecteur sur leur contenu. De plus, s’il multiplie les renseignements secondaires (parfois restés ignorés de ses successeurs), il les intègre éventuellement en des endroits où ils n’ont que faire ; il scinde en deux des notions qui exigeaient d’être traitées ensemble ; par exemple la période révolutionnaire ; il revient à plusieurs reprises sur les mêmes sujets ; par exemple les évènements de la Saint-Barthélemy à Lisieux, ou les notices consacrées à certains évêques qu’on trouvera dans le Livre III (Evêques) et aussi dans le Livre VI (Biographies). Il s’intéresse théoriquement à l’ensemble du diocèse, mais il omet pratiquement de parler de la partie aujourd’hui située dans l’Eure (Bernay, Pont-Audemer) ; il s’intéresse à l’ensemble du « territoire lexovien », dont il exclut, évidemment (?), l’arrondissement de Pont-l’Evêque, rattaché en 1926 à celui de Lisieux. Il limite certaines notices communales à mentionner le seul nom de cette commune (t. 2, p.340-460) (!)

II. – Une hypothèse sur les conditions psychologiques de la publication de l’Histoire de Lisieux

Le 27 mars 1844, Louis Du Bois quitte Paris (où il était secrétaire aux Archives nationales) et s’installe (jusqu’à sa mort) dans sa petite propriété du Mesnil-Durand. Il achève alors l’Histoire de Lisieux, commencée depuis longtemps (J. Travers, p. 504-505), et la publie dès 1845. On peut s’étonner qu’il n’ait pas pris quelques jours de réflexion pour mettre un peu d’ordre dans son exposé à l’aide d’une paire de ciseaux et d’un pot de colle. Oserons-nous une hypothèse qui explique cette hâte ? 1844 coïncide avec la distribution de la première livraison de la Ville de Lisieux de Guilmeth, et avec l’annonce de la prochaine publication des Mémoires de Noël Deshays sur les évêques de Lisieux par les soins d’Henri de Formeville. Nous devons ces renseignements à un long article du Normand (journal de Lisieux) du 19 janvier 1844, p. 2-3.

Guilmeth a plusieurs fois ferraillé avec Du Bois, son ennemi intime. Par exemple, dans Ville de Lisieux (p.102), il mentionne, en 1136, « l’incendie de Lisieux par les Bretons…le 29 septembre, et non le 29 octobre, comme l’ont dit et répété le sieur Louis Dubois et autres ignares compilateurs ». A noter que Du Bois donne la bonne date du 29 septembre (t. 1er, p. 105).

A son tour, Du Bois ne ménage pas Guilmeth (Avant-propos t. 1er, p. 3, en note – faut-il y voir une addition de dernière heure ?) (2). « Nous nous servons du mot reçu Lexoviens, traduction plus fidèle du grec et du latin, que l’expression de Lixoves (3) qu’a récemment employée à tort M. Guilmeth qui, quoi qu’il en dise, n’est pas membre de la Société de l’histoire de France, et que nous aurons, dans le cours de cette ouvrage, plus d’une occasion de réfuter sur un ton différent de celui de sa polémique. Nous serions pourtant, et sous plusieurs rapports, bien autorisés à traiter sévèrement un homme qui fut notre obligé et sur lequel nous possédons des renseignements dont la publication ne lui serait guère honorable ».

Le Normand du 19 janvier 1844 juge différemment, sans cependant citer leurs noms, Guilmeth et Formeville ; il fait un éloge dithyrambique de l’œuvre de ce dernier (œuvre à paraître) : « cette publication, qu’il ne faut pas confondre avec une histoire de Lisieux dont un étranger [sic] colportait dernièrement la première livraison dans notre ville, est, pour les éditeurs, une œuvre de patriotisme tout désintéressé ». Sous-entendu : on ne peut en dire autant de celle de Guilmeth, cet étranger, natif de Brionne.

Formeville avait publié, anonymement, en 1843, une Introduction à l’essai historique sur l’ancien évêché de Lisieux, suivi des mémoires de Noël Deshays…sur les évêques de ce diocèse, 1754 (Caen, Le Saulnier, 1843. In-8°, 14 p.). Ce texte provisoire n’était qu’une préfiguration à une édition beaucoup plus approfondie. Le Normand du 19 janvier 1844 s’étend longuement sur la découverte du manuscrit de Deshays, sur l’ « apparition prochaine » de l’ouvrage, sur le bulletin de souscription distribué par les éditeurs, sur le prix (6 fr., jusqu’au 1er janvier 1845), sur le nombre de pages (plus de 600), sur le plan de la copieuse introduction de Formeville. Les souscripteurs durent cependant se montrer patients : « livré maintenant à l’impression » (janvier 1844), le « Formeville » parut seulement en…1873 (en 2 volumes), doté, il est vrai d’une photographie de l’auteur, élément passé sous silence au temps de Louis-Philippe.

Du Bois a dû apprendre sans enthousiasme l’initiative de ces jeunes improvisateurs (Formeville, né en 1798 ; Guilmeth, en 1807) qui n’avaient pas consacré des dizaines d’années (comme lui) à se documenter ; on s’expliquerait alors qu’il ait essayé de couper l’herbe sous le pied à ses concurrents.

III.- Sur quelques travaux de bibliographie lexovienne

Sur bien des points, le texte de Du Bois est insuffisant, voire périmé (entre autres, bien sûr, pour ses étymologies plus qu’aventureuses). Pour des recherches bibliographiques, deux ouvrages sont fondamentaux :

- Ph. Dollinger et Ph. Wolff, Bibliographie d’histoire des villes de France, Paris, Klincksieck, 1967, qui énumèrent les principales études sur Lisieux (39 références, dont aucune de Deville), Falaise (15 réf.), Honfleur (24 réf .), Bernay (15 réf.), et qui excluent par principe tout article ayant moins de dix pages.
- Dominique Fournier, Dictionnaire des noms de rues de Lisieux, (Société historique de Lisieux, 3e édition, 2006), donne une très copieuse bibliographie ; il y fait la part belle à quantité d’articulets disséminés dans maintes revues.
- passim, on trouvera aussi quelques références dans « La Société historique de Lisieux de 1869 à 2001 » (Bull. Soc. hist. Lisieux, fasc. 50, 2001, p. 6-26).
- Trois revues sont consacrées à l’histoire de Lisieux : le Bulletin de la Société historique de Lisieux (depuis 1869) ; Etudes lexoviennes (4 vol. 1915, 1919, 1928, 1936) : Le Pays d’Auge, mensuel, puis bimestriel (depuis 1951).

IV.- Sur Louis Du Bois

Né à Lisieux le 16 novembre 1773 (il vécut à l’entrée nord de la future place Victor-Hugo) ; décédé au Mesnil-Durand (canton de Livarot) le 9 juillet 1855 ; père de deux filles ; l’une, mariée avec Abraham, conservateur des hypothèques, mourut prématurément en 1836 : l’autre épousa Nouvel, de Florensac (Hérault).

Historien, poète, traducteur, polygraphe, homme politique et administrateur, il eut donc de multiples activités. Girondin pendant la Révolution (et donc viscéralement hostile aux Montagnards, aux émigrés, au clergé réfractaire), franc-maçon sous l’Empire, « champion de l’opposition libérale » sous la Restauration (qui l’exclut de toute activité officielle), orléaniste sous Louis-Philippe (qui en fit un sous-préfet), Du Bois eut, toute sa vie, un véritable culte pour Voltaire et son œuvre.

« Les religions qu’il avait étudiées avec les préventions de Voltaire, son maître, son poète et son philosophe de prédilection, en avaient fait un déiste consciencieux et tolérant dans ses relations privées, mais trop désireux de faire partager ses convictions et prêt à combattre celles d’autrui, la plume à la main » (Travers, p. 510). Disons cependant que l’Histoire de Lisieux, sous cet angle, veut afficher son objectivité, sous réserve d’une certaine jubilation à détruire la légende de l’évêque Le Hennuyer sauveur des protestants de Lisieux en août 1572. La leçon de tolérance donnée par Travers a dû faire sourire ses lecteurs du Centre-Manche ; certains n’avaient peut-être pas oublié qu’en 1829, jeune professeur au collège de Saint-Lô, il avait créé l’hebdomadaire L’Echo de la Manche, ce qui lui permettait d’attaquer avec virulence, perfidie et persévérance les autorités constituées de l’époque, depuis Polignac, président du Conseil, jusqu’à l’ecclésiastique qui présidait aux destinées de son établissement scolaire. Travers n’en était pas moins très proche de Du bois : il assista à son inventaire après décès (en tant qu’exécuteur testamentaire (?) (4) ; dès 1856, il assura l’édition posthume de son Glossaire du patois normand (Caen, XI-440 p.) ; il semblerait même avoir hérité de sa bibliothèque (en partie ?, en totalité ?), entrée, avec ses propres collections, dans les fonds des Archives départementales du Calvados, à la mort de son fils Emile Travers (cf. G. Bernard, Guide des Archives du Calvados, 1978, p. 151).

Les registres paroissiaux du Mesnil-Durand ne gardent pas la trace d’obsèques religieuses de Du Bois (recherche aimablement faite par le R.P. Dauzet, archiviste diocésain de Bayeux). Le cimetière de la commune, créé en pleine campagne à la fin du XIXe s., ne contient pas sa tombe ; dans l’ancien cimetière, autour de l’église subsistent quelques très rares monuments, devenus anonymes (par usure des inscriptions gravées dans le calcaire, ou en raison du lierre qui les recouvre). Mais les élèves de l’école primaire apprennent encore que leur lointain compatriote est l’auteur du « couplet des enfants » de la Marseillaise.

V. – Sur les bio-bibliographies de Louis Du Bois

Voir surtout :

- Dictionnaire de biographie française, t. 11, 1967.
- Julien Travers, « Notice biographique sur Louis Du Bois », dans Annuaire de l’Association normande, 1857, 23e année (Congrès de Gournay, 1856), p. 489-511, et tirage à part, Caen,Hardel, 1856, 18 pages.
- Archives du Calvados, F 5974-6019.
- Société historique de Lisieux, NE 56.
- Médiathèque de Lisieux, Normandie 604, Recueil factice de 48 brochures de Louis Du Bois.

« Louis Du Bois a trop écrit et sur trop de matières pour n’être pas, sur quelques unes, léger et superficiel » (Travers, p. 510).

On trouvera la liste de ses très nombreuses productions en deux endroits :

- Dans Ed. Frère, Manuel du bibliographe normand, t. 1er, 1858, p. 377-381.
- Dans J. Travers, opus citatum, p. 505-510. « Nous possédons les moindres opuscules que nous mentionnons ici ».

Les deux listes se présentent dans l’ordre chronologique des publications relatives à la Normandie (de 1799 à 1856).

Une première annexe comprend les titres étrangers à la province (en principe, car certains concernent explicitement la Normandie !) ; cette annexe est présentée comme sélective par Frère.

Une seconde annexe énumère les ouvrages collectifs et les rééditions d’auteurs classiques auxquels il a collaboré.

Les listes de Frère sembleraient avoir des références bibliographiques plus précises que celles de Travers. Mais une collation détaillée entre les deux auteurs ne pourrait se faire en quelques minutes.

VI. - Louis Du Bois et  La Marseillaise :

La médiathèque de Lisieux conserve une brochure de Louis Du Bois : Notice sur la Marseillaise.- Lisieux : Durand, 1848.- 16 pages.

Du Bois donne dans le texte de nombreux renseignements sur la composition de ce chant devenu notre hymne national et précise qu’il est l’auteur du septième couplet.

En voici quelques courts extraits (la plaquette est consultable à la médiathèque) :

« Comme j'ai connu particulièrement l'auteur du Chant des Combats, que l'on désigne généralement sous le nom de la Marseillaise, et que j'ai fait une étude approfondie de nos révolutions, même dans leurs détails et leurs anecdotes, je crois pouvoir, mieux que mes prédécesseurs, faire connaître l'oeuvre de Rouget de Lisle, et même en donner un texte plus correct que celui des innombrables réimpressions dont il a été l'objet et la victime »…
« La Marseillaise avait été créée et connue d'abord sous le nom de Chant de Guerre, puis de Chant des Combats, au mois d'avril 1792, à Strasbourg où, jeune officier du génie, se trouvait alors en garnison son modeste auteur, Joseph Rouget de Lisle, né à Lons-le-Saulnier le 10 mai 1760 »…
« Alors, d'un bout à l'autre du royaume, les militaires surtout commencèrent à la chanter. Elle n'entra à Paris qu'à l'époque de la chute du trône, le 10 août (1792). Comme les Marseillais, accourus en armes dans la capitale, pour y contribuer à mettre un terme aux trahisons de la cour, chantaient avec une admirable expression le Chant des Combats dont le titre n'était pas connu, les Parisiens l'appelèrent l'Hymne des Marseillais, la Chanson Marseillaise, et, pour abréger, la Marseillaise. De ce moment elle devint tout-à-fait populaire, surtout quand, quelques jours après le 10 août, les Commissaires de l'Assemblée législative et les envoyés de la Commune de Paris coururent dans les départemens appeler aux armes et aux offrandes des citoyens qui se pressaient sur les places publiques, et qui, enrôlés spontanément, volèrent aussitôt sur les pas des premiers bataillons de volontaires, vers nos frontières, déjà envahies après la prise rapide de Longwy et de Verdun »…
« Au mois d'octobre 1792, j'ajoutai un septième couplet qui fut bien accueilli dans les journaux : c'est le couplet des Enfans, dont l'idée est empruntée au chant des Spartiates, rapporté par Plutarque »…


La Marseillaise : couplet 7 (dit couplet des enfants) :

Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.


Jusqu’aux bombardements de 1944, une plaque indiquait sur une maison de l’avenue Victor-Hugo :

ici demeura
Louis-François DU BOIS
Poète, historien, agronome
Auteur  du septième couplet de la
Marseillaise, etc, etc .(5)


Anciennes maisons de l'Avenue victor-Hugo
Anciennes maisons de l'avenue Victor-Hugo.
La flèche indique la plaque qui rappelait qu'ici demeura Louis-françois Du Bois

Cette plaque a été posée par la société du Musée cantonal de Lisieux, par décision du 2 juin 1892, sur la proposition d’Edmond Groult. Ce Lexovien (1840-1907), second mari de la romancière Marie de Besneray, fut avocat et secrétaire (éphémère ?) de la Société historique de Lisieux (après Charles Vasseur).

Fondateur et apôtre de l’institution des « musées cantonaux » (chargée de prolonger l’action de l’école républicaine), il publia une plaquette intitulée Lisieux. Notice historique. Extrait du journal Le Lexovien, numéros des 16, 20, 27 et 30 septembre 1893, Lisieux, Choppe et Morière, 1893, 39 pages (6). On y trouvera (p. 28-35) le souvenir des traditions familiales de l’auteur, descendant de J.-B. Sorel (élu membre du Comité révolutionnaire de Lisieux) et de Pierre Barbou (ancien avocat au Parlement de Paris, juge de paix à Vimoutiers, assiégé par les Chouans dans sa maison de Sainte-Foy de Montgommery, comme le raconte longuement Du Bois, t. 1er, p. 302-310). Groult rend hommage à la modération des Républicains de Lisieux, aussi bien le Montagnard Sorel, son bisaïeul, que le Girondin Du Bois, au temps de la Terreur. « Est-il besoin d’ajouter qu’après la tourmente révolutionnaire, la paix se fit entre Louis Du Bois et ma famille ? » Il est évident que le régime de la Restauration ne pouvait que rapprocher les diverses oppositions.

Il faut cependant avouer que ces pages sont les seules à présenter de l’intérêt (et de l’inédit). La Notice parle assez peu de Lisieux ; on y trouvera des banalités sur la cueillette du gui par les Druides, sur les invasions vikings, sur les guerres, pestes, famines qui désolèrent la région, etc. A noter un passage (involontairement) hilarant sur les « quelques désordres » dont Lisieux eut à souffrir du 7 au 16 mai 1562. Les responsables ? Les chanoines, animateurs du « parti clérical », qui avaient traumatisé les protestants par leurs insultes ; ces derniers finirent par se défouler dans la cathédrale, au cours d’une «  petite émeute » qui ne dura pas plus de dix jours. Malgré sa sécheresse, l’histoire évènementielle réussit encore parfois à susciter des interprétations divergentes !

Sur Louis Du Bois, voir, en dernier lieu, le fascicule du Pays d’Auge, consacré à la Franc-Maçonnerie en Pays-d’Auge (juillet-août 2008, p. 17).

VII -Portrait de Louis Du Bois (7)

« Nous devons à un don généreux de pouvoir reproduire cette année en tête de nos bulletins le charmant et rare médaillon de Louis du Bois, fait au physionotrace, d’après le procédé inventé en 1788 par Chrétien et Quenedey. M. l’abbé Dubois, curé de Lonlay-l’Abbaye, en était l’heureux possesseur. Avec un désintéressement et une amitié extrêmes, il tint, lors de notre passage chez lui en excursion, l’été dernier, à s’en dessaisir en faveur de notre musée. Nous lui en exprimons notre profonde gratitude.

Louis-François du Bois naquit à Lisieux le 16 novembre 1773 et mourut à Mesnil-Durand (canton de Livarot), le 9 juillet 1855. Après de fortes études il obtint, au concours, la place de bibliothécaire de l’Ecole Centrale de l’Orne, devint, en 1805, secrétaire du préfet et passa en 1812 au secrétariat de la préfecture de Trasimène. Sous-préfet de Bernay en 1830, de Vitré en 1833, de Châteaulin en 1839,  il acheva sa vie en sa terre de famille. Son œuvre est considérable. Attiré par goût et par ses origines vers les études locales de Normandie, il y consacra tous ses loisirs. L’Orne eut une bonne part de ses travaux. Nous citerons, entre autres l’Histoire civile, religieuse et littéraire de la Trappe, en 1824, une Notice sur Dufriche-Valazé, 1802, l’Annuaire historique, statistique et administratif du département de l’Orne paru de 1821 à 1826, ses Discours à l’Ecole Centrale de l’Orne, 1799, sa Dissertation sur le Camp du Châtelier près Sées, 1813, une autre sur Les bains de Bagnoles, 1813, un Mémoire sur la nécessité d’établir un tribunal de Commerce à Vimoutiers, 1820. Il fonda le Journal politique et littéraire de l’Orne, paru en 1803 et de 1806 à 1812. On lui doit aussi une traduction, dans la collection Guizot, de l’Histoire de Normandie d’Orderic Vital. Sa bibliographie serait à faire et de sa correspondance volumineuse, il y aurait à tirer beaucoup. Il ne faudrait pas cependant se servir sans contrôle de ses publications qui dénotent un esprit chercheur, à coup sûr, mais prompt surtout à abattre de la besogne. Son nom est resté populaire en Normandie. Il convenait à notre société de le mettre en évidence. »
                                
Henri Tournouer

Portrait de Louis Dubois
Louis Du Bois

Dans son courrier accompagnant l’envoi de ce portrait, monsieur Jean-Pascal Foucher, directeur des Archives de l’Orne nous précise : « Malgré nos recherches, nous n’avons pu mettre la main sur l’original du petit portrait de Dubois : il n’est pas aux Archives et ne figure pas non plus sur la liste des œuvres déposées par la SHAO au musée des beaux-arts d’Alençon. Nous n’en conservons donc pas les dimensions, ni l’aspect : couleur ou noir et blanc, nature du support…Mais il a heureusement été photographié à une date inconnue et un tirage photo se trouve dans les collections photographiques de la SHAO.  C’est d’ailleurs cet exemplaire qui avait servi à l’illustration du bulletin. Ses dimensions sont : 11,6X8,4 cm, soit pour l’image : 7X7 cm ».

« La transcription que l’on peut faire aisément sur le tirage photo est celle-ci : « Dess. P. fournier gr. p. Chrétien inv. du physionotrace rue s honoré vis-à-vis l’oratoire N° 45 et 133 à Paris », et en haut : « Louis Dubois Biblio (aire) de l’Ecole centrale du Dép (ent) de l’Orne ». Ces inscriptions semblent faire partie du portrait, de forme circulaire et contrecollé sur un papier plus épais qui porte, lui, deux marques : un monogramme en bas à gauche constitué des initiales S et C entourant deux épées croisées et au centre, le chiffre 60 barré d’une flèche tournée vers la droite. On ne peut hélas en dire plus en l’absence de l’œuvre elle-même et c’est bien regrettable car nous aurions eu là une preuve de l’utilisation du physionotrace, très utilisé par les portraitistes du XIXe siècle ».

Tome Premier (Histoire de Lisieux de Du Bois)

Pages V à XV - « PREFACE » :

    L’auteur
VI –  a publié un mémoire statistique sur l’Orne (1808-1812).
VIII – a repris et complété ses recherches sur Lisieux, perdues de vue depuis quelques années.
X – commente la table des matières de son ouvrage.
XII – donne son avis sur la simplification de l’orthographe.
XIV – a préféré ne pas s’arrêter à 1789.

Pages 1 à 4 - « AVANT-PROPOS » :

Sur le sentiment inné de l’amour de la patrie.
Pique contre Guilmeth, innovant avec le mot « Lixoves ».

Pages 5 à 71 – Livre I - « TOPOGRAPHIE » :

5-20 – Lisieux et le territoire lexovien dans l’Antiquité (spécialement sous la plume de César, Strabon, Pline, « Ptolomée »).
    10 – Lisieux, port de mer ?
    12 – Itinéraire d’Antonin et Table de Peutinger.
    16 – Le nom de Lisieux, de l’Antiquité au XVIIe s.
9, 20-24 – Epoque franque : le comté-évêché, christianisation, la Neustrie, invasions normandes.
24-25 – Longitude et latitude de Lisieux et de Honfleur
25-27 – Météorologie.
27-31 – Dimensions et limites du diocèse. La carte du diocèse par d’Anville. Principaux toponymes du diocèse (en français et en latin).
31-33 – Bancs de sable ; Rochers d’Hennequeville ; les Vaches noires ou rochers d’Auberville.
33-34 – Rivières (Touque et Dive) et ruisseaux (12) se jetant directement dans la mer.
35      – Liste des 21 communes bordant la mer.
35-49 – Rivières et principaux cours d’eau du territoire lexovien, avec leurs affluents : la Rile (p.35) ; la Carentonne (p.36) ; la Guiel (p.38) ; la Touque (p.40) ; l’Orbec ou Orbiquet (p.44) ; la Calonne (p.45) : la Dive (p.46) ; l’Oudon (p. 47) ; la Vie (p. 48).
49-51 – Principales fontaines (17) du territoire lexovien.
51 – Etangs et marais.
51-53 – Bois et forêts (5).
53 – Géologie.
53-55 – Routes royales et départementales (10) ; chemins de grande communication.
55-56 – Rivières navigables (Touque et Dive).
56-8 : Ports : Villerville, Touques, Trouville, Honfleur, Saint-Sauveur.
58-71 – Les fouilles de Hubert, en 1770, sur l’emplacement du Vieux-Lisieux (le Champ-Loquet et terrain des Tourettes).

Pages 73 à 340 – Livre II - « FAITS HISTORIQUES » :

Ephémérides de 56 avant J.-C. à 1843. Certaines dates donnent lieu à des développements relativement importants :
136-140 – Procès contre trois sorciers (1463).
151-153 – Procès contre des hérétiques (1547).
157-170 – Troubles religieux de 1562.
178-182 – La Saint-Barthélemy (1572).
194-196 – Prise de Lisieux par Henri IV  (1590).
234-242 – Procès des curés « protestants » contre Condorcet, à propos des Conférences ecclésiastiques (1773-1779). Liste des publications et factums.
246-247 – Liste des tours et portes de l’enceinte de Lisieux (1781).
249-254 – Liste des membres de l’Assemblée provinciale pour la Généralité d’Alençon, de la Commission intermédiaire, des Assemblées des départements de Lisieux et de Bernay, … (1787).
255-314 – Ephémérides particulièrement détaillées pour la période 1789-1796, dont, entre autres :
        258-259 – Liste d’officiers municipaux de Lisieux (1789).
        260-261 – Liste des députés aux Etats généraux appartenant au territoire lexovien (1789).
        272-274 – Liste des fondateurs du club des Jacobins de Lisieux (1790).
        276-280 – Liste des titulaires des principales fonctions publiques (début 1791). Une liste analogue pour 1789 figure dans le t. 2, p. 303-304.
        300-313 – Chouannerie (à Saint-Germain-de-Livet, et, surtout, à Sainte-Foy-de-Montgommery, 1796).

Pages 341 à 478 – Livre III – « EVÊQUES » :

342-344 – Lieuvin, Pays d’Ouche, Pays d’Auge au Haut-Moyen Âge.
345 – Lacunes dans la nomenclature des évêques (663-822 ; 882-Xe s.).
346-348 – Nomenclature des administrations diocésaine et canoniale en 1789.
351-352 – Circonscriptions du diocèse : archidiaconés et doyennés.
351 – Le cas de la Pommeraie (note).
353-354 – Prébendes et chapelles de la cathédrale.
355-356 – Exemptions de Dol, Fécamp et Cambremer.
356-360 – Exemptions lexoviennes de Nonant et Saint-Cande-le-Vieux.
361 – Evêques attribués trop généreusement au siège de Lisieux.
361 – Sources des notices biographiques des évêques.
362 – Aucun saint dans les listes épiscopales de Lisieux.
362-471 – Notices biographiques des évêques (ordre chronologique). Ont droit à des notices détaillées : Arnoul (p. 383-391) ; Jean Le Veneur (434-438) ; Jean Le Hennuyer (439-446) ; Jules Ferron de la Ferronnays (463-471).
471-476 – Liste des hauts-doyens (1100-1791).
476-478 – Liste des évêques de Bayeux, depuis 1791 (constitutionnels et concordataires).
480 – Errata du tome premier.

Tome deux

Pages 1 à 165 – Livre IV – « MONASTERES » :

2-3 – Liste des abbayes d’hommes (6) et de femmes (2) du diocèse.
3-4 – Liste de quelques prieurés et autres couvents.
5-128 – A  « Abbayes d’hommes » (chacune avec liste des abbés) :
5-40 – 1) « Saint Evroul d’Ouche ».
5-10, 16-23 – Historique.
10-16 – Reliques, Fontaine Saint-Evroul, ordalies.
21, 40 – Bibliothèque.
23 – Tombeaux.
24-35 – Liste des abbés.
35-39 – Liste des prieurs (depuis la réforme de 1628).
39-40 – Note archéologique.
40-51 – 2) « Abbaye de Bernai ».
52-70 – 3) « Abbaye [Saint-Pierre] de Préaux ».
70-78 – 4) « Abbaye de Grétain ».
79-87 – 5) « Abbaye de Cormeilles ».
87-93 – 6) Abbaye de Mont-Dée ».
93-107 – 7) « Abbaye de Saint-Pierre-sur-Dive » (diocèse de Sées).
107-115 – 8) « Abbaye de Barberi » (diocèse de Bayeux, canton de Bretteville-sur-Laize)
115-128 – 9) « Abbaye du Val-Richer (diocèse de Bayeux).
129-143 - B  « Abbayes royales de femmes » (chacune avec liste des abbesses) :
    129-137 – 1) « Saint-Désir (on Notre-Dame du Pré-lès-Lisieux) ».
    137-143 – 2) « Saint-Léger de Préaux ».
143-160 – C  « Prieurés conventuels » :
    143-150 – 1) « Beaumont-en-Auge » (avec liste des prieurs).
    150-152 – 2) « Saint-Himer-en-Auge » (sans liste des prieurs).
    152-159 – 3) « Sainte-Barbe-en-Auge » (avec liste des prieurs).
159-160 – 4) « Notre-Dame-du-Parc » (à Sotteville-lès-Rouen ) (sans liste).
160 –  D  « Prieurés divers » :
160 - « Saint-Gilles-près-Pont-Audemer » ; « Saint-Cyr-de-Friardel » ; « Notre-Dame de Royal-Pré » (à Angoville).
        161-165 – E  « Couvens d’un ordre secondaire » :
            161-162 – 1) « les Mathurins ou Trinitaires » (début XIIIe s.).
            162-163 – 2) « les Capucins » (1613).
            163-165 – 3) « les Dominicains » (vers 1249).

Pages 167 à 217 – Livre V – « ETABLISSEMENTS PUBLICS »  :

167-197 – A) « Etablissements civils et ecclésiastiques » :
167-174 – « Collège » (1571-1794, au manoir de Coquainvilliers, rue du Bouteiller, rétabli en 1804 dans les bâtiments de la Providence, rue des Tanneurs ; transféré en 1811 dans l’ex-Petit Séminaire rue de la Chaussée.
174-175 – « Ecoles chrétiennes » (1776, rue du Bouteiller).
175-176 – « Grand Séminaire » (1653, rue du Bouteiller ; 1817 : occupé par la Providence).
176 – «Petit Séminaire (1704, faubourg de la Chaussée ; 1811, installé dans l’ex-Bon-pasteur, rue de Livarot ; 1816, transféré chez les ex-Ursulines).
176-177 – « Ursulines » (1628, faubourg de la Chaussée ; transféré rue du Bouteiller ; 1816, occupé par le Petit Séminaire.
177-178 – « Le Bon-Pasteur » (1709, rue de Livarot ; 1794, devenu prison ; 1811, occupé par le Petit Séminaire, jusqu’en 1816 ; maison démolie en 1826).
178-179 – « Les Sœurs de la Providence » (1683, au bout de la Couture du milieu ; 1804-1811, occupé par le Collège ; 1807, établi dans les bâtiments du collège et du Grand Séminaire, rue du Bouteiller).
179-185 – « Bibliothèques » (du IXe s. à 1837).
185 – « Société d’émulation » (1835).
185-186 – « Société philharmonique » (1837, éphémère ; ses antécédents).
186-187 -  « Cabinet littéraire » (1783-1790 ; depuis 1814).
187 – « Clubs » (Société des amis de la Constitution, 1790-1795 ; Ordre des francs régénérés, société secrète, 1815).
187-189 – « Loge des francs-maçons » (milieu XVIIIe-Rév. ; 1814-15).
191-194 – « Maison-Dieu » (chapelleN.-D. du Pré), ou Hôpital d’en Bas.
194-197 – « Hôpital d’en Haut ».
197-212 – B) « Eglises ».
197-209 – 1) « La cathédrale » :
    197-202 – Historique.
    202-204 – Archéologie.
    204-207 – Révolution.
    208 – Travaux au XIXe s.
    209 – Chapelle Saint-Paul du Palais épiscopal.
209-210 – 2) « Saint-Jacques ».
210-211 – 3) « Saint-Germain ».
211-212 – 4) « Saint-Désir » (et église de l’abbaye).
212-217 – « Chapelles » :    
212-213 – 1) « Saint-Aignan », rue Pont-Mortain.
213-216 – 2) « Saint-Clair, ancienne chapelle des lépreux » (à Saint-Désir).
216-217 – 3) « Saint-Roch (vulgairement la chapelle du Bois) », entre la route de Pont-l’Evêque et le bois de Rocques.
217 – 4) « La Chapelle aux pauvres », rue de la Chaussée.

Pages 119 à 285 – Livre VI - « BIOGRAPHIES » :

Ces brèves notices biographiques sont classées dans l’ordre chronologique et (en principe) dans celui des décès. Louis du Bois y a relevé presque exclusivement le nom d’écrivains, dont certains n’ont commis qu’un seul ouvrage ; le Moyen Age et même l’Ancien Régime sont donc représentés surtout par des ecclésiastiques. La circonscription retenue est celle du diocèse de Lisieux (y compris sa partie « euroise »). L’auteur a étendu ses recherches à des contemporains (décédés) dont il a manifestement fréquenté certains.
    
Quelques évêques (de Fréculphe à Philippe Cospéan) figurent deux fois dans l’Histoire de Lisieux ; dans le présent chapitre, et dans le chapitre Evêques (t.1er, p. 341-478).

219-221 – Fréculphe, IXe s., évêque de Lisieux.
221 – Ascelin, Xe s., moine de Saint-Evroul.
221-222 – Guillaume, † 1109, abbé de Cormeilles.
222-223 – Witmond ou Guimond, XIe s., moine de Saint-Evroul.
223 – Ainard, † 1078, abbé de Saint-Pierre-sur-Dive.
223 – Ansfred, † 1078, abbé de Préaux.
223-224 – Richard de Fourneaux, † 1132, abbé de Préaux.
224 – Hugon, † 1077, évêque de Lisieux.
224-225 – Gislebert Maminot, † 1101, évêque de Lisieux, médecin de Guillaume le Conquérant.
225-226 – Guillaume de Poitiers (Préaux, v. 1020-vers 1100), chroniqueur.
226-231 – Orderic Vital (Angleterre, 1075-après 1141), historien.
231 – Gaufrid ou Geoffroi, XIIe s., prieur de Sainte-Barbe-enAuge ( ?).
231-232 – Pierre de Dives ou Pierre d’Auge, XIIe s., moine de Saint-Pierre-sur-Dive.
232 – Roger de Pont-l’Evêque, † 1182, archevêque d’York.
232-235 – Arnulphe ou Arnoul, XIIe s., évêque de Lisieux. Ses ouvrages.
236-237 _ Alexandre de Bernai, ou Alexandre de Paris (Bernai vers 1150-       ), poète, « auteur » de l’alexandrin.
237 – Jean de Saint-Evroul, †1256, chancelier de l’église de Paris.
238 – L’Anonyme, abbé de Préaux.
238-239 – Oresme (Nicolas) (Allemagne,        -1382), évêque de Lisieux.
239-243 – Basin (Thomas) (Caudebec, 1412-Utrecht, 1491), évêque de Lisieux.
243 – Le Huen (Nicolas) (Lisieux,    -    ), carme à Pont-Audemer, confesseur de Charlotte de Savoie.
243-244 – Bossard ou Bessard (Toussaint) (Pays d’Auge ; fin XVIe début XVIIe s.), voyageur et pilote.
244-247 – Gonneville (Binot Le Paulmier de), découvreur des Terres australes en 1504.
247-248 – Gonneville (Binot Le Paulmier de), † vers 1669, auteur de Mémoires sur la Terre australe méridionale.
248 – L’Esnauderie (Pierre Le Monnier de ) (Auvillars, - Caen, vers 1520), recteur de l’Université.
248-249 – Brochard (Bonaventure (Bernai, vers 1500-vers 1540) cordelier, auteur de la Relation du voyage de Jérusalem.
249 – Drosai (Jean de ), † vers 1550, seigneur de Sainte-Marie-aux-Anglais, professeur de droit.
249 – Haguelon (Pierre) (Lisieux,    - vers 1570), antiquaire.
249 – Gervais (Laurent) (Lisieux,     - Dijon, XVIe s.), dominicain.
249-250 – Marescot (Michel) (Lisieux, 1599-Paris, 1605), recteur de l’université de Paris, médecin de Henri IV.
250-251 - [Bourgeois] (Marin) (Lisieux,     -    ), inventeur.
251-252 – Du Vair (Guillaume) (Paris, 1556-Tonneins-en-Agenais, 1621), évêque de Lisieux.
252 – Ambroise (le Père) (Lisieux,    -Rome, 1630), procureur général des Pénitens.
252-253 – Le Michel (Jérôme-Anselme) (Bernai,    -1644), bénédictin, auteur d’une histoire manuscrite de Marmoutiers.
253 – Cospéan (Philippe), † 1646, évêque de Lisieux.
253 – Hamel (Marin), XVIIe s., chirurgien à Lisieux.
254 – Le Vavasseur (Nicolas) (Bernai, vers 1658-        ), organiste à la cathédrale et à Saint-Pierre de Caen, compositeur.
254 – Du Moulin (Gabriel), † 1660, curé de Menneval.
254-257 – Zacharie de Lisieux (Lisieux, 1582-1661), capucin.
257-258 – Quinet (Louis) (La Houblonnière, vers 1596-Barberi, 1665), abbé de Barberi.
258 – Le Paulmier de Grenteménil (Jacques) (près de Saint-Barbe-en-Auge, 1588-Caen, 1670), « savant antiquaire philologue ».
258-259 – Vattier (Pierre) ( ? Monnai    -vers 1670), médecin de Gaston d’Orléans, orientaliste.
259-260 – Laugeois (Antoine) ( ? Lisieux    -    ), curé du Ménil-Jourdain, défenseur posthume de Mathurin Le Picard, son prédécesseur.
260 – Baril (Jean) (Saint-Pierre-sur-Dive), XVIIe s., professeur de médecine à Caen.
260 – Thirel (Louis) (Lisieux,    -    ), XVIIe s., doyen d’Envermeu, poète.
261 – Bugnot (L.-Gabriel), † vers 1680, prieur des « Bénédictines » de Bernai.
261 – Morin (Robert), d’Ecajeul, conseiller au bailliage de Caen, poète.
261 – Le Marcant (Jean), XVIIe s., chanoine de Lisieux, curé à Saint-Germain-la-Campagne.
261-262 – Lange (    ), † vers 1735, médecin à Lisieux.
262 – Morin (Etienne) (Caen, 1625-        1700), pasteur à Saint-Pierre-sur-Dive et à Caen, professeur à Amsterdam.
262-263 – Morin (Henri) (Saint-Pierre-sur-Dive, 1655-Caen, 1728), fils du précédent, membre de l’Académie des inscriptions.
263 – Anselme (R.P.), XVIIe s. capucin de Lisieux, prédicateur.
263 – Argences (d’), XVIIe s., lieutenant au bailliage de Pont-Audemer.
263-264 – Des Londes (Gabriel) (Lisieux, 1654-    ), dominicain, liturgiste.
264 – Fouques (Guillaume) (Bernai, 1651-Compiègne, 1702), bénédictin à Lyre.
264-266 – Le Febvre (Jean) (Lisieux, vers 1650-Paris, 1706), tisserand et astronome.
266 – Cally (Pierre) (Ménil-Hubert, milieu du XVIIe s-Caen, 1709), principal du Collège des arts de Caen.
266 – Vallemont (Pierre Le Lorrin de ) (Pont-Audemer, 1649-Pont-Audemer, 1721), ecclésiastique, polygraphe.
266-267 – Saché (Etienne), † vers 1724, professeur à Lisieux, musicologue.
267 – Boyvin (Louis) (Montreuil-l’Argilé, 1649-Paris, 1724), membre de l’Académie des inscriptions.
267-268 – Boyvin de Villeneuve (Jean) (Montreuil-l’Argilé, 1663-Paris, 1726), frère du précédent, membre de l’Académie des inscriptions et de l’Académie française, garde de la Bibliothèque royale.
268 – Montmorel (Charles Le Bourg de) (Pont-Audemer, [        ] - vers 1730), aumônier de la duchesse de Bourgogne, prédicateur.
268 – Le Prévost (Jean), †à Lisieux, 1742, hagiographe.
268-269 – Dagoumer (Guillaume) (Pont-Audemer,        -Courbevoie,1745), principal du Collège d’Harcourt, recteur de l’Université.
269 – Bellenger (François) (Saint-Gervais-d’Asnières, vers 1687-Paris, 1749), érudit.
269 – Renou (Jean-Julien-Constantin) (Honfleur, 1725-    ), dramaturge.
270 – Jobey (        ), avocat au bailliage d’Orbec.
270 – Fréard (Etienne-Antoine), chanoine de Lisieux, collaborateur du Gallia Christiana.
270 – Belley (Augustin) (Sainte-Foy-de-Mont-Gomeri, 1697-Paris, 1771), membre de l’Académie des inscriptions.
270 – Bréant (Jacques-Philipe) (Bernai, 1710-Paris 1772), poète.
271 – Hervieu de la Boissière (Simon) (Bernai, 1707-Paris, 1777), ecclésiastique, polémiste.
271 – Bacheley (Jacques) (Roncheville,     -Rouen, 1781), graveur.
271, Elie de Beaumont (Anne-Louise Morin du Ménil, épouse de J.-B.-Jacques), Caen, 1729-Paris, 1783).
271-272 – Elie de Beaumont (J.-B.-Jacques) (    , 1732-Paris, 1786), avocat.
272 – Alix (    ) (Honfleur,         -Paris, 1794), graveur.
272 – Thouret (Jacques Guillaume) (Pont-l’Evêque, 1746-1794), membre de la Constituante.
272 – Loisel de Boismare (J.-B.-Michel) (        , vers 1755-Lisieux, 1795), président du tribunal de district.
272-273 – Ménil-Durand (François-Jean de Graindorge d’Orgeville, baron de) (Lisieux, 1729-Londres, 1799), tacticien.
273-274 – Jardin (Jacques-Louis-César) (Lisieux, 1774-Paris, 1802), enrôlé en 1792, déserteur, passé au parti royaliste.
274 – Grainville (J.-B.-Christophe) (Lisieux, 1760-Lisieux, 1805), traducteur.
274-275 – Fromage (J.-Ch.-Cés.) (Coupsarte, 1749-Rouen, 1808), professeur au collège de Rouen, poète.
275 – Thouret (Michel-Augustin) (Pont-l’Evêque, 1749-Le Petit-Meudon, 1810), frère du Constituant ; directeur de l’Ecole de médecine, membre du Tribunat.
275 – Fromages des Feugrès (Ch.-Michel-Fr.) (Viette, 1770-Russie, 1812), professeur à Alfort, vétérinaire en chef de la Garde impériale.
275 – Mutel de Boucheville (Jacques-Fr.) (Bernai, 1730-Bernai, 1814), poète, dramaturge.
276 – Jouenne du Longchamp (Thomas-Fr.-Ambroise) (Beuvron, 1761-Bruxelles, 1818), député à la Convention, puis aux Cinq-Cents, marié avec Victoire-Adélaïde Boessey, peintre de fleurs.
276-277 – Jarry (Pierre-Fr.-Théophile) (Saint-Pierre-sur-Dive, 1764, Lisieux, 1820), curé d’Ecots, émigré, polémiste.
277 – Léger (Fr.-P.-A.) (Bernai, 1765-Paris, 1823), acteur et auteur dramatique.
277 – Baston – (Guillaume-André-René) (Pont-Audemer, 1741-près de Pont-Audemer, 1825), polémiste, évêque nommé de Sées (1813).
277-278 – La Place (Pierre-Simon de) (Beaumont-en-Auge, 1749-Paris, 1827), membre de l’Académie des sciences.
278 – Landon (Charles-Paul) (Nonant [le-Pin,61], 1760-Paris, 1826), peintre et littérateur.
278 – Fresnel (Augustin-Jean) (Chambrais-Broglie), 1788-Paris, 1827), physicien.
278-279 – Vauquelin (Nicolas-Louis) (Saint-André-d’Hébertot, 1763-Saint-André-d’Hébertot, 1830), membre de l’Académie des sciences.
279 – Lebret de Saint-Martin (Antoine-Charles) (Lisieux, 1742-Paris, vers 1830), éditeur de presse juridique.
279 – Mérimée (J.-F.-L.) (Montreuil-l’Argilé,     -Paris, 1836), peintre, chimiste, écrivain.
279-280 – Vierne (Louis-Charles) (Pont-l’Evêque, 1804-Ouilli-le-Vicomte, 1834), écrivain, journaliste, polémiste.
280 – Lépernay (Nicolas) (Le Sap, vers 1778-Bélême, vers 1838), régent de collège, poète.
280 – Pouqueville  (Fr.-Ch.-Hugues-Samuel) (Le Merlerault, 1770-Paris, 1838), membre de d’Institut, médecin, voyageur.
280-281 – Courtin (Eustache-Roger-Maurice-Marc-Antoine), (Saint-Pierre-sur-Dive, 1769-près de Paris, 1839), éditeur de l’Encyclopédie moderne ; fils d’une Langueneur du Long-Champ, poétesse.
281 – Piel (Louis-Alexandre) (Lisieux, 1808-Bosco, Piémont, 1841), architecte, littérateur, dominicain.
281-282 – Coessin (François-Guillaume) (Saint-Germain-de-Mont-Gomeri, 1779-Paris, 1843), esprit bizarre, ayant adopté les théories les plus opposées ; expérimentateur agronomique à Lécaude.
282 – Chaumont-Quitry (Gui-Charles-Victor, comte de) (Bienfaite, 1768-Saint-Jacques-de-Lisieux, 1841), auteur d’opuscules politiques et littéraires.
282 – Chaumont-Quitry (Jacques-Gui-Georges-Charles-François, comte de) (Bienfaite, 1770-Paris, 1844), frère du précédent ; auteur de brochures politiques ; pendant la Révolution, imprimeur à Evreux, avec son frère.
282-283 – Fromage-Chapelle (J.-B.-Fs.-Paul) (Lisieux, 1774-Paris, 1844), sous-intendant militaire. Note caustique sur la transformation de son nom en « Sainte-Chapelle » en 1818.
En annexe : Rosey (François, baron) (Lisieux, 1775-Königsberg, 1813), maréchal de camp, adjudant-général des chasseurs à pied de la Garde impériale.
284-285 – La Fosse (Jacques-Mathurin, baron de) (1757, Lisieux-Lisieux, 1824), général de brigade.

Pages 287 à 308 – Livre VII - « ADMINISTRATION » :

287-289 – Géographie historique locale avant 1789 (les trois Pagi : Pays d’Auge, Lisieux, Pays d’Ouche ; les Elections ; les Hautes Justices de Lisieux).
289-295 – Généralités sur l’administration (Antiquité, Epoque franque).
294 – Les baillis hauts-justiciers, ou sénéchaux, de l’évêque de Lisieux.
295-300 – Généralités sur l’administration en Normandie (Moyen Age, Ancien Régime).
296 – Liste des députés du territoire lexovien envoyés ès-qualités à l’Echiquier (bénéficiers, baronnies).
297 – Droit de haute-justice de l’évêque (ou Plet de l’épée).
298-203 – L’évolution des institutions municipales de Lisieux (de 1256 à 1830).
303-304 – Principales autorités  administratives de Lisieux et leurs titulaires en 1789. – Une liste analogue pour le début de 1791 figure dans le tome premier, p. 276-280.
305-308 – Liste des capitaines-gouverneurs de Lisieux (1097-1766).

Pages 309 à 460 – Livre VIII - « VILLES ET COMMUNES » :

Ce chapitre concerne le seul arrondissement de Lisieux (cantons de Lisieux, Livarot, Mézidon, Orbec, Saint-Pierre-sur-Dives), à l’exclusion de l’arrondissement de Pont-l’Evêque. Il comprend d’abord une étude relativement détaillée sur la topographie de Lisieux, cohérente et synthétique (p. 311-340).
    
Il se poursuit par des notices, presque toutes très brèves, sur les communes de l’arrondissement, rangées dans l’ordre des cantons. Certaines « notices » se limitent à mentionner le nom de la commune (sans rien d’autre), ce qui confirmerait la précipitation avec laquelle le texte a été donné à l’imprimeur. Exceptionnellement, l’auteur se laisse aller à consacrer plusieurs pages à un sujet donné : monographie historique de la commune, anecdote, biographies. Ces exceptions dont relevées ci-dessous :

309-311 – Pour une orthographe rationnelle des noms de nos communes.
311-340 – Lisieux [Topographie, activités professionnelles, armoiries, fêtes, costume].
311 – Lisieux et le Dictionnaire universel géographique de Thomas Corneille (1708).
311-312 – Hôtel de ville (1447-Révolution).
    312-315 – Places (8).
315-317 – Ponts (4) et rues (au nombre de 8).
317-319 – Promenades (boulevards remplaçant remparts et fossés ; route de Pont-l’Evêque ; inscription du Ier siècle).
319-320 – Fontaines publiques (10) ; pompes (4).
320-321 – Halles.
321-322 – Château des Loges (1765-1770) et ses jardins.
322-323 – Palais épiscopal et ses jardins.
324-328 – Commerce et industries (tanneries, fabriques de laine, cretonnes… ; noms des principaux industriels actuels).
328-329 – Imprimerie (1608-1834).
329-331 – Couleurs et armoiries.
331-337 – Cérémonies.
331-335 – La Saint-Ursin.
336-337 – Le Papegai.
337-340 – Costumes (Coiffures des femmes).
340-351 – Communes du canton de Lisieux (1ère section).
351-361 – Communes du canton de Lisieux (2e section) :
    354-356 – Le Ménil-Simon. – Le sorcier Le Dentu.
361-386 – Communes du canton de Livarot :
    366-376 – Fervaques (et biographie du maréchal, 1537-1613, p. 367-376).
    379-384 – Sainte-Foi-de-Mont-Gomeri (notice sur la famille de Mont-Gomeri).
386-424 – Communes du canton de Mésidon :
    389-397 – Canon (et son château).
397-405 _ Coupsarte (histoire de Claudine, fille-mère).
410-417 – Le Ménil-Mauger-en-Auge (le duel judiciaire de Jean de Carrouges).
417-420 – Monteilles (et le Mont de la Vigne).
424-440 – Communes du canton d’Orbec :
    424-433 – Orbec.
    433-445 – Bienfaite.
441-460 – Communes du canton de Saint-Pierre-sur-Dive :
    441-451 – Saint-Pierre-sur-Dive.
    458-460 – Vieux-Pont-en-Auge.

Pages 461 à 491 – Livre IX - « APPENDICES » :

461-464 – I - Rectification de quelques erreurs de Hubert et de Mongez dans le Mémoire sur Noviomagus.
465-477 – II -  De la conduite de Le Hennuyer en 1572.
478-483 – Pièces justificatives de la Notice sur Le Hennuyer (1572-1578).
483-488 – III – Epitaphes :
        I    - de l’évêque Hugon, †en 1077.
        II    - d’Ainard, 1er abbé de Saint-Pierre-sur-Dive, † 1078.
        III    - d’Ansfrid, 1er abbé de Saint-Pierre-de-Préaux, †1078.
        IV    - de Robert Noé, abbé de Bernai, † 1128.
        V    - de Branda de Castiglione, évêque de Lisieux, † 1443.
        VI    - de Thomas Basin, évêque de Lisieux, †1491.
        VII     - de Jean 1er Ingier, prieur de Sainte-Barbe, † 1494.

489-491 – IV – Arrêté du Conseil général de la commune de Lisieux (11 novembre 1790) qui supprime la Lettre Pastorale de l’évêque de Lisieux.
491-492 – ERRATA (t. I, p. 491 ; t. II, p. 492).

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Tome premier :
page 1 – « Plan de la ville de Lisieux dressé d’après le cadastre avec les    changemens et augmentations survenus depuis sa publication, par Damas, peintre et dessinateur, et Durand, éditeur-imprimeur (1845) » – Dépliant.
page 61 – « Vestiges de l’ancien Noviomagus Lexoviorum découverts en 1770 » [Plan]. Durand, imprimeur-éditeur. Propriété de l’éditeur. Imp. de Lemercier. Gravé par Schwaerzlé ».
Commentaires sous le titre :
« A) Théâtre romain et pans de murs découverts par M.L. du Bois en 1828.
B et C) Nouvelles rues découvertes par M.L. du Bois en 1820.
D) Pilier démoli en 1770.
        1) La Touque.
        2) Champ que Hubert a pris pour les Tourettes.
        3) Rues bien constatées.
        4) Monument ».

Tome deux :
page 114 – « Vue du Val-Richer (propriété de Mr Guisot) ». Douesnard del., lith. de Durand.
page 179 – « Saint-Pierre de Lisieux » [Façade occidentale]. Douesnard del. Lith. de Durand, Leberthais lith.
page 352 – « Costume lexovien ». Lith. de Durand.
page 353 – « Vue du château de la Houblonnière (Arrondissement de Lisieux, Calvados) ». Douesnard del. et lith., Durand, éditeur.

INDEX DE LA TABLE DES MATIERES ET DE LA TABLE DES ILLUSTRATIONS

Pour une meilleure utilisation de l’ouvrage de Louis Du Bois, il a paru utile de rédiger un double index, exclusivement dressé d’après les pages qui précèdent (et non d’après le texte imprimé de Louis Du Bois). L’index des matières concerne surtout ce qui intéresse le diocèse, l’arrondissement, ou « le territoire lexovien ».

L’index des noms propres (personnes et lieux) ne reprend pas, cependant, le détail des biographies énumérées ci-dessus, dans l’ordre chronologique des décès, au livre VI (Biographies), t. 2, p. 219-285.

Par contre, verbo Lisieux, il regroupe toutes les sous-vedettes concernant la seule ville de Lisieux (Lisieux-Cathédrale ; Lisieux-Port de mer ? ; Lisieux-Franc-Maçonnerie, etc.)

I – Index des noms propres (personnes et lieux) :

Ainard II, 483
Angoville-en-Auge II, 160
Ansfrid II, 483
Antonin (Itinéraire d’) I, 12
Anville (d’) I, 27
Arnoul I, 362
Auberville I, 31
Auge (Pays d’) I, 342 ; II, 287
Barbery II, 107
Basin (Thomas) I, 483 ; II, 417
Bayeux-Evêques I, 476
Beaumont-en-Auge II, 143
Bernay II, 40, 483
Bienfaite II, 433
Calonne (la) I, 45
Cambremer I, 355
Canon II, 389
Carrouges (J. de) II, 410
Cassini (Carte de) I, 34
Castiglione (Branda de) II, 483
César (Jules) I, 5
Champ-Loquet I, 58
Charentonne (La) I, 36
Condorcet (J.-M.de) I, 234
Coquainvilliers II, 167
Cormeilles II, 79
Corneille (Thomas) II, 311
Coupesarte II, 397
Damas cf. illustrations
Dive (La) I, 33, 46, 55
Dol I, 355
Douesnard cf. illustrations
Durand cf. illustrations
Du Bois (L.) passim, et illustr. (I, p. VII-VIII, 235,…)
Fécamp I, 355
Ferron de La Ferronnays (J. de) I, 362 ; II, 489
Fervaques (Guill. de Hautemer, maréchal de) II, 366
Grestain II, 70
Guiel (La) I, 38
Guilmeth (    ) I, 3 ; et passim
Guizot (Fr.) illustrations
Hennequeville I, 31
Henri IV I, 194
Honfleur I, 24, 56
Houblonnière (La) cf. illustrations
Hubert I, 58 ; II, 461 ; illustrations
Hugon, évêque II, 483
Ingier (Jean) II, 483
Le Berthais cf. illustrations
Le Dentu II, 354
Le Hennuyer (J.) I, 178, 439-446 ; II, 465-483
Le Veneur (Jean) I, 362
Lieuvin I, 342 ; II, 287
LISIEUX :
Antiquité I, 58 ; II, 317, 461 ; illustrations
1572  I, 177-182 ; 439-446 ; II, 465-483
1590  I, 194-196
1787  I, 249-254
Révolution  I, 255-314 ; II, 204, 489-491
Archéologie antique I, 58 ; II, 461 ; II, 317
Armoiries II, 328
Bibliothèques II, 179
Biographies passim ; cf. aussi « Biographies » de l’index matières
Bon Pasteur II, 176, 177
Boulevards II, 317
Cabinet littéraire II, 186
Capitaines II, 305
Capucins II, 162
Cathédrale II, 197 ; illustrations
Cathédrale-Chapelles I, 353
Cathédrale-Prébendes I, 353
Chapelle aux Pauvres II, 217
Chapelle du Bois II, 216
Chapelle Saint-Aignan II, 212
Chapelle Saint-Clair II, 213
Chapelle Saint-Paul II, 209
Chapelle Saint-Roch II, 216
Château des Loges II, 321
Clubs II, 187
Collège II, 167, 178
Commerce II, 324
Costume II, 337 ; illustrations
Cretonnes II, 324
Dominicains II, 163
Doyens (Hauts) I, 471
Ecoles chrétiennes II, 174
Eglise Saint-Germain II, 210
Eglise Saint-Jacques II, 209
Eglises Saint-Désir ( abbaye et paroisse) II, 211
Fabriques de laine II, 324
Fontaines II, 319
Franc-Maçonnerie II, 187
Gouverneurs II, 305
Halles II, 320
Hôpital d’En bas II, 191
Hôpital d’En haut II, 194
Hôtel de ville II, 311
Imprimerie II, 328
Industrie II, 324
Institutions municipales II, 298-303
Jacobins (club des) II, 187
Loge maçonnique II, 187
Maçonnerie (Franc-) II, 187
Mairie II, 298-303, 311
Maison-Dieu II, 191
Mathurins, II, 161, 191
Municipalité II, 298-303,
Ordre des francs-régénérés II, 187
Palais épiscopal II, 209, 322
Palais épiscopal-Chapelle Saint-Paul II, 209
Papegai II, 336
Places II, 312
Plans cf.  illustrations   
Pompes II, 319
Ponts II, 315  
Port de mer ? I, 10
Promenades II, 317
Providence II, 167, 175, 178
Remparts et tours I, 246
Route de Pont-l’Evêque II, 317
Rues II, 315
Saint-Ursin (Fête) II, 331
Séminaire (Grand) II, 175, 178
Séminaire (Petit) II, 175-178
Société d’émulation II, 185
Société des Amis de la Constitution II, 187
Société philharmonique II, 185
Tanneries II, 324
Topographie II, 311-340
Toponymie, I, 16
Tours des remparts I, 246
Ursulines II, 176
Vieux-Lisieux I, 58 ; II, 461 ;  illustrations.
LIVAROT (Communes du canton de) II, 361
Loges (château des) II, 321
Mannoury (Famille) II, 417
Mesnil-Mauger (Le) II, 410
Mesnil-Simon (Le) II, 354
Mézidon (Communes du canton de) II, 386
Mondaye II, 87
Mongez II, 461
Mont-de-la-Vigne (Les Mannoury et Th. Basin) II, 417
Monteille II, 417
Montgommery (Famille de) II, 379
Neustrie I, 9, 20
Noë  (Robert) II, 483
Normandes (Invasions) I, 9, 20
Notre-Dame de Royal-Pré (à Angoville-en-Auge) II, 160
Notre-Dame du-Parc (à Sotteville-lès-Rouen) II, 159
Notre-Dame-du-Pré (chapelle) II, 191
Orbec II, 424
Orbec (Communes du canton d’) II, 424
Orbiquet (L’) I, 44
Orne (Département de l’) p. VI
Ouche (Pays d’) I, 342 ; II, 287
Oudon (L’) I, 47
Peutinger (Table de) I, 12
Pline I, 5
Pommeraye (La) I, 31 (note)
Pont-Audemer II, 160
Préaux (Saint-Léger de) II, 137
Préaux (Saint-Pierre de) II, 52, 485
« Ptolomée » I, 5
Risle (La) I, 35
Rivière-Saint-Sauveur (La) I, 56
Rouen-Saint-Cande-le-Vieux I, 356
Sainte-Barbe-en-Auge II, 152 ; II, 483
Saint-Barthélémy (La)  I, 178, 439 ; II, 465, 483
Saint-Cande-le-Vieux I, 356
Saint-Clair (chapelle) II, 213
Saint-Cyr-de-Friardel II, 160
Saint-Désir II, 129
- Chapelle Saint-Clair II, 213
        - Vieux-Lisieux I, 58
Saint-Evroult II, 5-40
Sainte-Foy-de-Montgommery I, 300
Saint-Germain-de-Livet I, 300
Saint-Gilles de Pont-Audemer II, 160
Saint-Hymer-en-Auge II, 150
Saint-Martin-de-Bienfaite II, 433
Saint-Pierre-sur-Dives II, 93, 441, 483
Saint-Pierre-sur-Dives (Communes du canton de) II, 441
Saint-Ursin (Fête de) II, 331
Schwaerzlé illustrations
Sotteville-les-Rouen II, 159
Strabon, I, 5
Touques I, 56
Touques (La) I, 33, 40, 55
Tourettes (Les) I, 58
Trouville I, 56
Vaches-Noires (Les) I, 31
Val-Richer (Le) II, 115
Vie(La) I, 48
Vieux-Pont-en-Auge II, 458
Vikings (les) I, 9, 20
Villerville I, 56.

II – Index des noms de matières  :

Abbayes II, 1-165
Administration II, 287-308
Antiquité I, 5, 58 ; II, 317, 461 ; illustrations
Archidiaconés I, 351
Assemblée provinciale (1787) I, 249-255
Baillis de l’évêque II, 294, 297
Bancs de sable I, 31
Biographies
      - généralités II, 219-285, et passim
        - 1787  I, 249-255
        - 1789  I, 258-274, 346 ; II, 303-304
        - 1791  I, 276-280
        - XIXe s. II, 328 (industriels)
        - capitaines-gouverneurs II, 305-308
        - doyens I, 471-476
        - Echiquier II, 296
        - évêques  I, 362-471 ; II, 219-253 (passim)
        - imprimeurs  II, 328
        - industriels II, 328
Bois et forêts I, 51
Cartes I, 27, 34 ; illustrations
Chouannerie I, 300-312
Corps de garde I, 34
Costume II, 337-340 ; illustrations
« Curés protestants » (1773-79) I, 234-242
Doyennés I, 351
Elections (Ancien Régime) II, 287
Epoque franque I, 9, 20, 342 ; II, 287
Errata I, 480 ; II, 491 (T. 1 et 2)
Etangs I, 51
Evêché I, 9, 20, 351
Evêques I, 362-471 ; II, 219-253 (passim)
Exemptions I, 355, 356
Fille-mère II, 397
Fontaines I, 49 ; II, 10, 319
Forêts I, 51
Géographie historique. – cf. Antiquité, Epoque franque, Evêché, Archidiaconés, etc.
Géologie I, 53
Hérésie I, 151, 157
Justices (Hautes) II, 287, 294, 297
Latitude I, 24
Littoral I, 10, 31, 33, 34, 35
Longitude I, 24
Marais I, 51
Météorologie I, 25
Ordalies II, 10, 410
Orthographe I, p.XII ; II, 309-311
Plans cf. illustrations
Ports I, 10, 56
Protestantisme I, 157
Révolution I, p. XIV, 255-314 ; II, 204, 489
Rivières I, 33, 35, 55
Rochers I, 31
Routes et chemins I, 53
Saints (pas de ) dans les listes épiscopales I, 362
Sénéchaux de l’évêque II, 294, 297
Sorcellerie I, 136 ; II, 354
Toponymie I, 16, 27.

*
* *

2)  Ville de Lisieux, par A. Guilmeth

Sans date [vers 1844]. In 8°, 196 p., suivi d’Environs de Lisieux [brèves monographies des communes des deux cantons de Lisieux], paginé 197-212. Le tout repris dans Notices sur diverses localités du département du Calvados (Rouen, Imp. de Berdalle de Lapommeraye, s.d.)
Table des matières (janvier 2008) :

I. - Introduction

Alexandre-Auguste Guilmeth dit Guillemette (Brionne, 1807. - ?     , vers 1860), enseignant (particulièrement instable), a énormément publié de 1831 aux environs de 1850, mais dans des conditions inextricables capables de décourager le plus persévérant des bibliographes. « Il a écrit 35 ouvrages sur l’histoire de la Normandie et de la Picardie » ; il avait notamment entrepris une histoire cantonale de la Normandie, dont ont paru plusieurs éléments relatifs à la Seine-Maritime, à l’Eure et au  Calvados. Ses notices communales étaient d’abord distribuées dans le public sous forme de cahiers isolés (éventuellement interrompus au milieu d’une phrase), puis regroupés plus tard sous un titre plus général. C’est en particulier le cas de Lisieux (cf. ci-dessus). Avoir la totalité d’une monographie communale a pu poser, en son temps, quelques difficultés ; certains détenteurs ont complété leurs exemplaires en copiant des cahiers entiers. « Il a laissé [mais où ?] près de 200 manuscrits qui contiennent la copie de milliers de documents ». Il avait la dent assez dure (même à l’égard d’une notabilité comme A. Le Prevost), mais il a trop publié pour être à l’abri d’erreurs qui ont suscité la critique acerbe de ses contemporains ; il a notamment ferraillé avec Louis Du Bois, son ennemi intime (cf. paragraphe II sur Du Bois, au début de ce texte) (8) . Il semblerait cependant que, malgré l’absence de références précises, malgré une production torrentielle, il soit plus fiable qu’il n’en a la réputation. Cf. Dictionnaire de biographie française, t. 17. Aux références de cet article, on peut ajouter :

- Ed.  Frère, Manuel du bibliographe normand, t. 2, 1860.
- Alfred Dantès (pseudonyme de Ch.-Victoire-Alfred Langue), Dictionnaire biographique et bibliographique des hommes les plus remarquables dans les lettres, les sciences et les arts, etc., Paris, 1875.

II. - Table succincte (les titres sont de 2008)

A.    – Antiquité, p. 1
B.    – L’histoire de Lisieux dans le cadre des biographies épiscopales (VIe s.-1790), p. 49
C.    – Annales lexoviennes (1790-1844), p. 174
D.    – Divers (industrie et commerce ; trois communes pour une seule agglomération ; célébrités), p. 190
E.    - Environs de Lisieux (brèves notices sur les 27 communes des deux cantons de Lisieux), p. 199.

III. - Table détaillée

Passim, mentions de quelques indications difficiles à retrouver sans la présente table.

A.– Antiquité
-  « Costumes de l’arrondissement de Lisieux » (six silhouettes féminines). Lith. Benderitter à Rouen, (p. 1)
- Au temps de la Gaulle, p. 2
- La Conquête romaine, p. 8
- Emplacement de Noviomagus (Champ-Loquet, Couture aux Enfants, Tourettes), p. 20
- Les surnoms populaires (péjoratifs) de César, Claude et Vespasien au XIXe siècle. – H. Moisy, Dictionnaire du patois normand, 1887, ne se réfère pas à Guilmeth ; il ignore César et Claude ; il commente assez longuement Vespasien, p. 24
- Réseau routier, p. 26
- Invasions saxonnes (286), p. 32
- Le Castellier, p. 35
- Saxonicum littus, p. 37
- Carte de Peutinger, p. 39
- Construction de l’actuel Lisieux (avant la fin du IVe s). Diverses orthographes de Lisieux, p. 40
- Destruction du vieux Noviomagus par les chrétiens, p. 41
- Apparition du christianisme (VIe s.), p. 44
- Saint Ursicin/Ursin, référendaire de la reine Ultrogothe, et évêque de Cahors, mort vers 556, enterré à Lisieux. Son culte, notamment à Saint-Aubin-sur-Mer, p. 45. – cf. p. 121. Ce Saint Ursicin ou Ursin, évêque de Cahors, est ignoré des Vies des saints, publiées par les Bénédictins de Paris ; mais aussi de H. Pellerin (« Le culte de Saint Ursin à Lisieux », dans Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie, t. 58 (1965-66), 1969, p. 175-212), et de Victor Lahaye (« Les reliques et les reliquaires de Saint Ursin à Lisieux », dans Etudes lexoviennes, t. 2, 1919, p. 177-214).
- L’exemption de Cambremer ; l’extension provisoire de l’évêché de Sées vers le Nord, p. 48 (cf. p. 76).

B.– L’Histoire de Lisieux dans le cadre des biographies épiscopales (VIe s. – 1790),
- Thibaut (538), p. 49
- Etherius (vers 570 – vers 584) (d’après Grégoire de Tours), p. 50
- Civitas, les sept diocèses de Lisieux et leurs préséances, pagus, comitatus, Lieuvin (cf. aussi. 57), p. 55 (note)
- Launobaud (vers 650), p. 56
- Higge (vers 658), p. 57  - Leodebald (663), p. 58
- Le Lieuvin (VIIe – IX e s.), p. 57. – cf. aussi p. 55, 61, 62, 65, 72, 81, 83
- Fréculphe (820-852), p. 60
- Hairard (853- † vers 877), p. 60
    - Testament d’Anségise, abbé de Saint-Wandrille, p. 61
- Anségise, évêque de Lisieux (882), p. 63
    - Les Vikings ; Saint-Clair-sur-Epte, p. 63
    - Anquetil le Preux et son père Rioulf/Wace, p. 68
    - Lieuvin et Pays d’Auge, p. 72
- Roger (990- † 1022). – Importante donation ducale au chapitre (vers 1014), p. 74
- Le Diocèse de Lisieux s’agrandit vers le Sud au détriment de Sées (vers 1018), p. 76 (cf. p. 48)
    - Robert (vers 1024-1026), transféré à Coutances, p. 78
- Herbert ( † 1049), commence la cathédrale en 1040 ; transfert de l’abbaye Notre-Dame de l’Epiney de Saint-Pierre-sur-Dives à Lisieux, p. 78
- Hugues d’Eu (1050- † 1077) ; dédicace de la cathédrale (1055) ; premier comte-évêque de Lisieux ( ?), p. 81
    - La Cavalcade de la Saint-Ursin, p. 88. – cf. p. 171
    - Avatars de la terre de Nonant-sur-Seulle, p. 90 (en note)
    - Inhumation d’Hugues d’Eu dans l’abbaye de Saint-Désir, p. 94
- Gilbert Maminot (1077- † 1101). – L’Exemption de Saint-Cande-le-Vieux, p. 95
- Fulcher Flambard († 1103), p. 97
- Ranulfe Flambard (1103-1106), p. 98
- Jean Hardouin (1107- † 1141). – Incendie de la cathédrale (1136), p. 99
- Arnoul (1141-1181), † 1184, p. 103
    - Topographie de la Maison-Dieu, p. 108 (en note)
- Raoul de Vauville [alias de Varneville] (1182- vers 1193), p. 112
    - Plaid de l’épée de l’évêché de Lisieux, p. 113
- Guillaume de Rupierre (1193- † 1201), p. 118
- Jourdain du Hommet (1202- † 1218), p. 119
    - Le Dicton « li doneor de Lisiez », p. 120 ; traduction de Guilmeth : c’est un donneux de Lisieux ; il baille un sou d’une main et de l’autre en prend deux.   
- Guillaume de Pont-de-l’Arche (1218 ou 1220-1250), p. 123
    - Découverte des ossements de Saint Ursin (1233), p. 123. – cf. p. 45
    - Sceau des Dominicains appartenant à T. Fourquemin, agent-voyer, p. 123
- Foulque d’Astin (1250- † 1267), p. 123
- Gui du Merle (1267- † 1285), p. 123
- Guillaume d’Asnières ( † 1302 ; 1285- 1298), p. 124
    - Les Diverses graphies de Lisieux au XIIIe s., p. 125
- Jean de Samois, 1298-1302, p. 125
- Guillaume de Harcourt (1303- † 1336), p. 126
    - Vignes aux environs de Lisieux, p. 126
    - Maison de prostitution proche des Dominicains, p. 126
- Guillaume de Charmont (1336- † 1358), p. 128
- Guillaume Guitard (1349- † 1358), p. 129
- Jean de Dormans (1358-1360), † 1373, p. 131
- Adhémar Robert (1360-1368, † 1384), p. 131
- Alphonse Chevrier (1368- † 1377), p. 131
- Nicolas Oresme (1377- † 1382), p. 132
    - Abbesses de Saint-Désir, oubliées par le Gallia Christiana, p. 132
- Guillaume d’Estouteville (1382- † 1414), p. 133
- Pierre Fresnel (1415- † 1418), p. 134
- Mathieu du Bosc (1418- † 1418), p. 135
- Branda de Castiglione (1420-1424, † 1443), p. 136
- Zanon de Castiglione (1424-1432, † 1442), p. 136
- Pierre Cauchon (1432- † 1442), p. 138
- Pasquier de Vaux ( 1443- † 1447), p. 140
- Thomas Basin (1447-1474 ; † 1491), p. 140
- Antoine Raquier (1474- † 1482), p. 143
- Etienne Blosset de Carrouges (1482-1505 ; † 1505), p. 144
- Jean Le Veneur de Tillières (1505-1539 ; † 1543), p. 145
- Jacques d’Annebault (1545- † 1558), p. 147
    - Les Débuts du protestantisme (1535-1547), p. 148
- Jean Le Hennuyer (1560- † 1578), p. 150
- Jean de Vassé (1580- † 1583), p. 153
- Anne d’Escars de Givry (1585-1598), p. 154
- François Rouxel de Médavy (1598- † 1617), p. 157
- Guillaume du Vair (1617- † 1621), p. 158
- Guillaume Alleaume (1622- † 1634), p. 159
- Philippe Cospéan (1635- † 1646), p. 160
- Léonor Ier de Matignon (1646-1677 ; † 1680), p. 162
- Léonor II de Matignon (1677- † 1714), p. 164
- Henri-Ignace de Brancas (1715- † 1760), p. 167
- Jacques-Marie de Caritat de Condorcet (1761- † 1783), p. 168
- Jules-Basile Ferron de La Ferronnays (1783-1790 ; † 1799), p. 169
    - Cavalcade de la Saint-Ursin, p. 171. – cf. p. 88
    - « Vassaux de M. le Doyen », p. 172
    - Repas offerts par l’évêque aux chanoines du chapitre, p. 174

C.– Annales de la ville de Lisieux (1790-1844), p. 174, dont :
- 1809, « le tonnerre tomba sur le grand portail de l’église Saint-Pierre, et détruisit le pilier (du XVe s.), qui, à cette époque, séparait les deux portes d’entrée », p. 183. D’après Du Bois (t. 1er, p. 317, et t. 2, p. 208), c’est le 30 novembre 1808 que la foudre détruisit le trumeau du grand portail.
- 1841, transformations topographiques provoquées par la destruction des bâtiments de l’Hôpital d’En Bas, p. 188.
- 1841-44, restaurations effectuées à la cathédrale, p. 188.
    
D. – Divers, p. 190
- Très bref aperçu sur l’industrie et le commerce à Lisieux (2 marchés hebdomadaires ; 6 foires annuelles), p. 190
- Singularité de l’existence de trois communes pour une seule agglomération, p. 191
- Liste chronologique des célébrités de Lisieux, p. 192.

E. –Environs de Lisieux [Courtes notices sur les 27 communes des deux cantons de Lisieux], p. 197-212

Ordre de la pagination

1)  Canton de l’Est
Hermival, p. 198
Les Roques [Rocques], p. 199
Ouilly-l’Union [Ouilly-le-Vicomte], p. 199
Fauguernon, p. 199
Le Pin-en-Lieuvin, p. 200
Moyaux, p. 200
Fumichon, p. 201
Ouilly-du-Houlley, p. 201
L’Hôtellerie [passage de Blanche de Castille], p. 202
Marolles, p. 204
Firfol, p. 204
Courtonne-la-Meurdrac, p. 205
Le Mesnil-Guillaume, p. 205
Beuvilers, p. 205

2)  Canton de l’Ouest, p. 206
Saint-Martin-de-la-Lieue, p. 206
Saint-Jean-de-Livet, p. 207
Prêtreville, p. 207
Saint-Germain-de-Livet, p. 207
Le Mesnil-Eudes, p. 208
L’Essart-en-Auge, p. 208
Le Mesnil-Simon, p. 208
Les Monceaux-en-Auge, p. 209
Saint-Pierre-des-Ifs-en-Auge, p. 209
La Houblonnière, p. 209
La Boissière, p. 210
Le Pré-d’Auge (biographie de Dom George), p. 210-212.
    
Ordre alphabétique

Beuvillers, p. 205
Boissière (la), p. 210
Courtonne-la-Meurdrac, p. 205
Fauguernon, p. 199
Firfol, p. 204
Fumichon, p. 201
Glos, p. 205
Hermival, p. 198
Hôtellerie (L’), p. 202
Houblonnière (La), p. 209
Lessard [et-le-Chêne], p. 208
Marolles, p. 204
Mesnil-Eudes (Le), p. 208
Mesnil-Guillaume (Le), p. 205
Mesnil-Simon (Le), p. 208
Monceaux (Les), p. 209
Moyaux, p. 200
Ouilly-du-Houlley, p. 201
Ouilly-le-Vicomte, p. 199
Pin (Le), p. 200
Pré-d’Auge (Le), p. 210
Prêtreville, p. 207
Rocques, p. 199
Saint-Germain-de-Livet, p. 207
Saint-Jean-de-Livet, p. 207
Saint-Martin-de-la-Lieue, p. 206
Saint-Pierre-des-Ifs, p. 209.

NOTES :
(1) Cf. cependant, R. Quéru, « Le cahier de doléances du Tiers-Etat en 1789 », dans Etudes lexoviennes, t.1er, 1915, p. 181-240.
(2) Cette note comprend trois fautes d’orthographe, ce qui est tout à fait anormal sous la plume de Du Bois : Lixoves [lire : ville de Lexove], cette ouvrage, autorisés. Apparemment, Du Bois n’aurait pas eu la possibilité de lire l’épreuve de cette addition.
(3) Cf. Ville de Lisieux, page 40.
(4) Il serait évidemment souhaitable de rechercher cet acte dans les archives notariales de Livarot.
(5) Revue lexovienne illustrée, « Couplet des enfants », novembre 1912.
(6) Médiathèque de Lisieux, Norm Br 2141.
(7) Reproduction figurant sur la couverture du bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne, t. 43, janvier 1924. La notice ci-dessus accompagne la photo de ce bulletin. La photo numérisée ci-jointe (33F16/172), nous a très aimablement été communiquée par monsieur Jean-Pascal Foucher directeur des Archives de l’Orne, que nous remercions.
(8) La Société historique de Lisieux a acheté, il y a deux ans, un manuscrit autobiographique de Guilmeth de 185   pages, dont la lecture confirme combien il était de relations difficiles avec ses contemporains, qu’il ne cesse de critiquer, de contester, ou avec lesquels il entre en procédure. Ce document est en cours de transcription et la Société historique de Lisieux a le projet de le publier soit dans son bulletin, soit de le faire éditer.

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