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Marolles. Manoir de la Bucaille. Groupes
d'écharpes bien caractérisés. Galerie en encorbellement abritée sous la
toiture de la maison, type fréquent dans les manoirs normands. La
partie droite du bâtiment peut remonter au XVIe siècle
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Ouilly-le-Vicomte. Manoir des Mathurins. L'Ordre des Mathurins, fondé pour le rachat des captifs des
Barbaresques, était florissant à Lisieux. Ce manoir, construit au XVIe
siècle, comprend deux pavillons à damiers de brique et pierre au
rez-de-chaussée, avec un étage en colombage. Ces deux pavillons sont
reliés par une galerie de bois de onze travées avec poteaux décorés de
pilastres cannelés, d'ordre ionique. |
Lisieux. Cheminée du manoir Chopin, Grande-Rue, ....
Cheminées caractérisées par l'arc en accolade, dont les moulures
forment des pénétrations, et par les supports en forme de colonne avec
chapiteau et base du xve siècle. |
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Saint-Germain-de-Livet.
Manoir. 1. Vue générale. Bâtiment principal, du XVe ou du XVIe siècle.
Rez-de-chaussée en bloc avec contreforts en pierre appareillée.
Au-dessus, construction en charpente, en encorbellement sur liens. A
gauche, pavillon d'entrée Renaissance, avec murs en damiers de pierre
blanche et de brique verte (1584). Les damiers constituent l'un des
deux modes essentiels de la construction en pierre et brique du pays.
2. Façade intérieure. Galerie à arcades en arc surbaissé, avec
claveaux alternativement nus ou décorés d'un pointillé. Frise à volutes
et corniche à denticules sur modillons. |
Saint-Germain-de-Livet. Manoir. Vue extérieure et porte. Le pavillon d'entrée est flanqué de tourelles.
Une décoration de sculpture revêt les bandes horizontales de pierre. |
Prêtreville. Manoir
de Querville. Manoir rectangulaire, jadis entouré d'eau, avec cour
centrale. En
dehors de l'enceinte, beau colombier octogonal. Ce manoir a appartenu
aux familles de Querville, de Fantessan, de Vauvert et de Marguery. 1.
Pavillon d'entrée. Assises de pierre blanche interrompues par des
carrés de brique formant des damiers irréguliers. A l'intérieur, belle
cheminée et restes de peintures et de pavages anciens. 2. Bâtiment principal. Fin du XVIe siècle ou XVIIe siècle. Colombage
avec hourdis en tuileaux sur un rez-de-chaussée de brique à chaînes de
pierre très rapprochées, exemple du deuxième mode de construction de
pierre et brique usité dans le pays. |
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Lisieux.
Manoir du Lieu Binet. Maison de campagne d'un bourgeois de Lisieux,
portant le millésime de 1646. Situé à flanc de coteau, ce manoir est
voisin du château des Loges, qui appartenait aux Évêques de Lisieux, et
semble en avoir été une dépendance. Mur de brique avec chaînes de
pierre rapprochées, du même type que le manoir de Querville. L'escalier
de droite est abrité sous une toiture à croupe reposant sur une forte
charpente. Lucarnes à croupe débordante. A l'intérieur, belle cheminée
avec hotte, consoles et curieux chapiteaux. |
Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. Appartint à la famille de Tournebu depuis le milieu du XVIe siècle
jusqu'en 1735, et devint ensuite la propriété de Mme de Janville de
1789 à 1810. Le colombier est de forme polygonale, en pans de bois avec hourdis en tuileaux. |
Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. Corps de logis principal (XVIe siècle). Rez-de-chaussée de pierre.
Étage à mur de brique avec grandes bandes de pierre blanche. Les
fenêtres avaient autrefois des meneaux formant des pénétrations dans
les angles. Lucarnes avec ferme débordante polylobée. Ce bâtiment est
flanqué sur la façade postérieure d'une tourelle d'escalier carrée. A
l'intérieur, il existe encore deux cheminées à hotte. |
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Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Manoir du Pont-Mauvoisin. 1. Cheminée de la grande salle. 2. Cheminée de la salle à manger. |
Ouilly-le-Vicomte. Château de Bouttemont.
Occupant trois côtés d'un rectangle, ce château est entouré d'un fossé
et flanqué de quatre tours rondes aux angles. Construit vers les XV et
XVIe siècles, il a été remanié sur la cour au XVIIe et au XVIIIe siècle.
Appartint aux familles Paysant (1522) et Guéroult ; il est aujourd'hui
la propriété de M. Drouilly. Cour intérieure avec puits. Baies en anse de panier avec claveaux en
brique. Pavillon central en charpente avec une toiture en tuiles
imbriquées. |
Ouilly-le-Vicomte.
Château de Bouttemont. 1. Extérieur. Construction mi-bois, mi-pierre,
flanquée aux angles
de tourelles de pierre ; pavillon d'entrée au milieu d'une face. 2.
Pavillon d'entrée. Pierre et brique. Porte et poterne avec rainures
pour loger les bras relevés des ponts-levis. |
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La Houblonnière.
Manoir (Vers le XVe siècle). Ancienne commanderie du Temple ; type de
manoir fortifié. Il existe deux cours ; les ruines d'un donjon se
voient encore dans la deuxième. 1. Entrée. Construction en pierre
appareillée, avec quelques assises de brique seulement. La pierre et la
brique alternent régulièrement dans le pavillon de droite. Portes
surmontées de gables en accolade et encadrées de contreforts. 2. Cour
d'honneur. Construction de bloc avec contreforts de pierre appareillée.
Les meneaux avec pénétrations accusent la fin du XVe siècle ou le XVIe.
A droite, bâtiment à colombage oblique.
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Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés. Pressoir du manoir du Pont-Mauvoisin... |
Ouilly-le-Vicomte.
Porche de l'église. Porche avec galerie en retour d'équerre. Rocques.
Porche de l'église. Galerie en appentis. Le porche est à chevrons, sans
fermes. De grands
liens courbes soutiennent les pièces de bois horizontales pour suppléer
à l'appui du colombage qui fait défaut. |
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Glos, près Lisieux.
Ancien manoir d'en bas. Maison de fermier. Façade. Manoir formé de deux
bâtiments accolés, dont celui de droite paraît être du XVe siècle, et
celui de gauche, un peu postérieur, se classe vers la fin du même
siècle. Pan de bois à colombage vertical ; premier étage en
encorbellement sur sommiers et pigeâtres avec entretoises moulurées ;
lucarne en saillie, à ferme débordante trilobée. Rangées de fenêtres à
meneau horizontal. Caractères urbains appliqués à une construction
rurale. Appelé autrefois La Brairie.
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Glos, près Lisieux. Ancien manoir d'en bas. Vue latérale. Ferme débordante évidée en tiers-point et percée en haut
de deux petites ouvertures pour éclairer le grenier. Les poteaux
encadrant les fenêtres, ainsi que les potelets d'allèges, sont renflés
à leur partie supérieure pour fournir un soutien solide à la sablière
ou à l'appui. L'entretoise conserve une section rectangulaire
simplement délardée par une moulure à l'angle inférieur. Bois forts et
massifs. |
Glos, près Lisieux. Manoir de Bray, ancien manoir d'en haut. Fin du xve siècle. Pan de bois à colombage vertical, encorbellement
simple, sans entretoises, du premier étage sur le rez-de-chaussée.
Lucarnes à ferme débordante trilobée. Tourelle polygonale, en pans de
bois, formant saillie sur la façade et contenant l'escalier. A
l'intérieur, porte ancienne à panneaux plissés. Le nom de ce manoir vient de la famille Debray, qui en a possédé les
terres, et que l'on trouve de 1406 à la première moitié du XVIIe siècle. |
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Saint-Martin de Mailloc. Manoir dit Le Lieu Sauvage. Vers la fin du XVe siècle. Manoir présentant les mêmes caractères que
le manoir d'en bas, à Glos, mais un peu plus simple. Fenêtres doubles
au lieu de rangées d'ouvertures. A droite, entretoise d'encorbellement
à moulures régulières, indiquant une époque plus récente que celle du
bâtiment de gauche. Grandes lucarnes à pignon et ferme débordante.
Poteaux et potelets ornés de colonnettes en saillie. |
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MAISONS DE VILLES (XVe-XVIIe siècles)
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Lisieux.
Maison du Cirier, Grande-Rue, 30 (démolie en mai 1899). Très ancienne
construction, à bois massifs, avec un comble simple et un
grand pignon dressé sur le côté de la toiture. Encorbellements simples.
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Lisieux.
Maison, Grande Rue, 33, à l'angle de la place Victor-Hugo (Vers le XVe
siècle). Voir La Normandie, 1e série,
Seine-Inférieure. Introd. p. 17.Maison à comble croisé, avec deux pignons perpendiculaires entre eux,
d'un type voisin de celui de la maison précédente. Deuxième étage
surplombant le premier par un encorbellement à entretoises. Il devait
exister primitivement des rangées de fenêtres jointives. Comble en
encorbellement à deux degrés. |
Lisieux. Maison, Grande-Rue, 29-31.
Construction présentant sur la rue son mur goutterot, c'est-à-dire le
côté de la toiture, et, à gauche, un grand pignon. On distingue encore
à l'étage des rangées de fenêtres étroites, actuellement plâtrées. Ces
ouvertures étaient surmontées d'impostes. Deux d'entre elles, bien
conservées, sont nettement visibles à droite et à gauche des fenêtres
modernes du bâtiment à pignon. Les potelets des allèges sont décorés de
colonnettes. |
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Lisieux.
1. Maison du Pont de la Touques. Construction du XVIIe ou du
XVIIIe siècle avec bois croisés. 2. Maison, rue de Caen.
Construction d'un type archaïque, probablement du xve siècle. Pièces de
bois frustes et massives, grande lucarne à ferme débordante trilobée.
Rangées de petites fenêtres rectangulaires.
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Lisieux.
Maisons, rue du Char, 32, et maisons voisines. La construction d'angle,
à gauche, présente des dispositions fréquentes
à Lisieux : encorbellements avec entretoises à mouluration simple,
poteaux épanouis en consoles, soutenant les entretoises et séparant les
fenêtres en rangées, ferme du pignon en arc trilobé. Des poteaux du
même type se voient à la maison de droite ; les têtes des potelets des
allèges sont décorées d'un motif profilé que l'on rencontre souvent
dans les constructions de la ville. |
Lisieux. Maison d'angle, rue de la Paix, et maisons voisines. Mêmes caractères. |
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Lisieux.
1. Maisons, rue de la Paix, 12 et 14. Mêmes caractères.
2. Maison à l'angle de la rue de la Paix et de la Grande-Rue.
Fenêtres bien conservées, avec leurs impostes. Les poteaux formant
chambranles sont creusés de rainures verticales dans lesquelles
glissaient les volets que l'on relevait pour fermer les ouvertures.
Boutique à large baie avec imposte.
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Lisieux. Maison, rue de la Paix, 23, et cour intérieure (XVe ou XVIe siècle). |
Lisieux.
Baie de boutique, rue de la Paix (Vers le XVI siècle). Décor simulant
un arc en accolade reposant sur des personnages
grotesques, d'un type fréquent à Lisieux au XVIe siècle. Entretoise
d'encorbellement moulurée, peu évidée, et conservant une section
générale rectangulaire....Lisieux. Entretoise d'encorbellement, rue d'Ouville. Cette entretoise
présente deux motifs superposés, terminés à leurs extrémités par des
guivres. Les formes de ces deux derniers exemples sont caractéristiques
de la région.
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Lisieux.
Maisons, place Victor-Hugo, nos 43, 43, 47 (anc. rue des Boucheries).
Les deux maisons de gauche se classent vers leXVe siècle et présentent
les caractères habituels à cette époque.
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Lisieux.
1. Maison de la Salamandre, rue aux Fèvres (XVIe siècle). Rangée de
fenêtres, potelets décorés de colonnettes de formes variées.
2. Maison dite Manoir Formeville.Construction massive, de type archaïque. Au-dessus du rez-de-chaussée,
encorbellement simple reposant sur de grands pigeâtres courbes.
Au-dessus du premier étage, encorbellement à deux degrés. Grand comble
avec revêtement extérieur en planches descendant jusqu'au-dessous du
deuxième étage. |
Lisieux. Maison de la Salamandre. Lucarnes. Ce sont des lucarnes à étage. Celle de droite montre les caractères de
la Renaissance gothique de Lisieux : décor avec têtes souvent
grimaçantes, colonnettes ornées d'écaillés. |
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Lisieux. Maison de la Salamandre. Fenêtres. Décor lexovien dans tout son développement, avec ses formes contournées
et bizarres. Baies surmontées d'accolades ornées de volutes. Colombes
décorées de colonnettes, souvent torses, revêtues d'écaillés, avec
têtes ou personnages minuscules en saillie. Figures grimaçantes,
sauvages, grotesques, sur les sommiers et les pigeâtres. Hourdis en
briques ou en tuileaux.
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Lisieux.
Maison de la Salamandre. 1. Porte d'entrée. 2 et 3. Décor des
pigeâtres. 1 Mêmes caractères ; en 2, salamandre et singe. |
Lisieux.
Maisons, place Victor-Hugo, 22-24 (anc. rue des Boucheries) (XVIe
siècle). Les dispositions gothiques sont conservées ; mais, dans la
décoration,
les formes de la Renaissance dominent. Le décor du deuxième étage
est
gothique, celui du premier, entièrement classique. |
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Lisieux. Maisons, place Victor-Hugo, nos 48, 50, 52. Les constructions nos 48 et 52, du XVIe siècle, ont des encorbellements
à peine saillants. Le décor, qui conserve encore quelques formes gothiques, comme la porte en accolade et les pignons à redents
intérieurs, est presque entièrement conçu dans le style de la
Renaissance : consoles striées, poteaux et potelets traités en
pilastres avec chapiteaux ioniques, sablières à denticules.
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Lisieux.
1. Maison, rue de Caen, 72. 2. Maison du pharmacien, à
l'angle de la Grande-Rue et de la place Thiers (XVIe siècle). Allèges à bois croisés. |
Lisieux. Maison du pharmacien, place Thiers. Décoration dans le style de la Renaissance ; sablières ornées d'oves ou
de rinceaux, abouts de sommiers sculptés en rosaces, têtes en saillie
sur les poteaux. Allèges à bois croisés. Cette maison est un excellent
exemple du large emploi de la sculpture, que l'on voit à cette époque
couvrir les diverses pièces de la charpente. |
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Lisieux. Maison, place Victor-Hugo, 40-42 (Vers le
commencement du XVIIe siècle). Les poteaux sont décorés de pilastres
cannelés, avec chapiteaux ioniques. Les potelets des allèges prennent
la forme de balustres droits, creusés d'une gorge verticale et surmontés
de feuilles touffues. Les sablières présentent un large champ plat
entre deux moulures saillantes. Cette évolution des formes décoratives
s'est effectuée d'une manière analogue à Lisieux et à Rouen, bien
qu'avec des caractères assez différents. |
Lisieux. Maison, place
du Marché-au-Beurre, 12 (XVIIe siècle). Mêmes caractères généraux. Décor de pilastres cannelés à chapiteaux
ioniques et de consoles striées; sablières à champ plat entre moulures
saillantes. Lucarnes surmontées de très beaux épis.
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Nous adressons ici nos remerciements à M. le Baron de Moidrey et à M.
Deliquaire pour les renseignements qu'ils ont bien voulu nous
communiquer. |
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