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Pl.
14. - MAISON, RUE DE CAEN. En prenant la route de Caen, qui n'est que
la continuation de la Grande-Rue, c'est la première construction qu'on
rencontre, à la sortie de la ville, après avoir tra¬versé la rivière de
la Touques, qui longe Lisieux vers l'ouest. On aperçoit sur le cliché
la rive gauche de la petite rivière, entièrement bordée de pans de bois.
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Pl. 15. - MANOIR
FORMEVILLE, RUE AUX FEVRES, PRES DE L'ORBIQUET. L'Orbiquet est un
ruisseau dont les deux bras traversent la partie sud de Lisieux avant
de se jeter dans la Touques. La rue aux Fèvres est une de celles qui
ont conservé le plus intact leur aspect de jadis, et les nombreux logis
anciens que l'on y trouve peuvent passer pour les types les mieux
caractérisés des maisons normandes du tout premier temps de la
Renaissance. Le ponceau qui franchit ici l'Orbiquet est lui-même un
reste du XVe siècle. La grande maison que l'on aperçoit de suite après
ce pont et à gauche, est l'une des plus anciennes de la région. Sa
construction remonterait à la fin du XIVe siècle. On la désigne sous le
nom de manoir Formeville.
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Pl. 16. - VUE
PRISE RUE AUX FEVRES, vers la rue du Pont-Mortain. La rue s'est ici
quelque peu rétrécie, et l'on voit que les vieilles constructions y
abondent, de manière à créer un décor moyen âge assez remarquablement
conservé. Les deux grandes lucarnes qu'on y aperçoit aux quatrième et
cinquième maisons du côté gauche appartiennent aux deux habitations
remarquables qu'on retrouve à la planche suivante.
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Pl.
17. - VUE PRISE RUE AUX FEVRES, vers la place Victor-Hugo. La vue est
prise, ici, dans l'autre sens, et on y aperçoit, au premier plan à
droite, les deux maisons nos 19 et 21, couronnées de leurs grandes
lucarnes, qui sont sans doute les plus célèbres de cet ensemble
intéressant. La plus éloignée des deux est la maison de la Salamandre.
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Pl.
18. - MAISON 21, RUE AUX FEVRES. La planche 18 donne une vue d'une
maison située au n° 21; prise de l'étage d'une maison située en face.
Il est aisé de se rendre compte de l'état de complète conservation des
pans de bois auxquels, semble-t-il, rien n'a été touché. On notera
l'opposition entre la rudesse des poteaux de construction, simplement
équarris, et les fines colonnettes sculptées qui ornent les potelets.
Les sablières et les appuis ne sont pas moins délicatement ouvragés.
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Pl.
19 et 20. - MAISON DE LA SALAMANDRE, DETAILS. Ce petit monument
historique, appelé quelquefois aussi manoir de François Ier sans autre
raison que la présence de la salamandre qui faisait, comme on sait,
partie de ses emblèmes ou armoiries, et qui se retrouve plusieurs fois
dans l'ornementation des pièces de bois, est en reconstruction pour
l'instant. Cette maison semble avoir souffert beaucoup plus que sa
voisine. |
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Pl.
20. - MAISON DE LA SALAMANDRE, DETAILS.
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Pl.
21. - IMPASSE, RUE D'ORBIQUET. Cette impasse, très pittoresque, est
parallèle à la rue aux Fèvres. Au fond, une porte permettait d'accéder
au manoir Carrey, qui possède une entrée rue aux Fèvres.
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Pl.
22. - COUR DU MANOIR CARREY.
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Pl.
23. - MAISON EN FACE DE L'EGLISE SAINT-JACQUES. En continuant dans la
direction de la rue aux Fèvres au delà de la place Victor ¬Hugo, on
arrive à l'église Saint-Jacques. Au coin du parvis qui la précède se
trouve la maison que présente notre planche et dont l'autre face se
voit sur la planche suivante.
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Pl.
24. - MAISONS, RUE AU CHAR. Ces trois maisons font face à l'église
Saint-Jacques, que nous contournons our prendre la rue de la Paix.
Après l'avoir suivie un instant dans la direction de la Grande-Rue, on
aperçoit, en se retournant, une entrée latérale de l'église encadrée
encadrée par de vieilles constructions.
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Pl.
25. - RUE DE LA PAIX ET EGLISE SAINT-JACQUES.
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Pl.
26. - MAISON GRANDE-RUE, à l'entrée de la rue de la Paix. A l'entrée de
la rue de 1a Paix et au coin de la Grande-Rue, se trouve la belle
maison que montre notre planche 26. Ici se trouve encore, entre la rue
de la Paix et la place Thiers, un ensemble de pans de bois assez
remarquable.
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Pl.
27. - MAISON GRANDE-RUE. En face de la maison précédente se trouve
celle que nous présentons ici, avec ses belles sablières sculptées et
sa lucarne curieusement désaxée.
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Pl.
28. - MAISON GRANDE-RUE. Cette maison se trouve un peu plus bas et du
même côté, presque en face de l'entrée de la rue au Char.
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Pl.
29. - MAISONS GRANDE-RUE ET PLACE VICTOR-HUGO. Enfin la planche 29 nous
montre l'ensemble de constructions assez pittoresques dont la
silhouette est l'une des plus familières parmi les aspects les mieux
connus de la Normandie. On aperçoit à droite la place Victor-Hugo qui
possède, elle aussi, un bon nombre de vieilles maisons.
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Pl.
30. - MAISON PLACE VICTOR-HUGO. Cette maison, d'un esprit moyen âge
assez classique, n'en comporte pas moins des détails où l'influence de
la Renaissance est déjà fort évidente.
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Pl.
31. - MAISONS PLACE VICTOR-HUGO. Dans cet ensemble de quatre
habitations, on remarquera surtout la première et la quatrième, toutes
deux de la Renaissance; la première très visiblement avec ses poteaux
décorés de pilastres; la dernière, très agréablement composée sur une
disposition du moyen âge, et où certains détails, tels que les
délicates consoles, trahissent seuls une époque plus avancée. |
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Pl. 32 et 33. -
VUES PRISES DANS LA COUR D'UNE MAISON, PLACE VICTOR HUGO. La maison en
question possède deux cours successives en T et T' du plan. Les pans de
bois de la seconde cour appartiennent évidemment à des bâtiments très
anciens.
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l. 34. - MAISONS
PLACE THIERS. Ces maisons, en bordure de la place Thiers, font
toutefois partie de la Grande Rue dont elles portent les numéros 77 et
79. On remarquera que cette dernière a été divisée en deux propriétés.
Les poteaux et les sablières ont subsisté, mais les divisions du
remplissage ont été modifiées. La porte qui s'ouvre au centre est
l'entrée de l'impasse de l'Image, dont une vue est donnée à la planche
36.
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Pl.
35. - MAISON PLACE THIERS.
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Pl.
36. - VUE PRISE IMPASSE DE L'IMAGE
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Pl.
37. - VUE PRISE SUR L'ORBIQUET. Ce reste, précieusement pittoresque,
qui domine un lavoir, appartient à une construction très ancienne. Le
motif est situé en Z du plan, au delà du coude que fait le ruisseau
pour traverser la rue du Pont-Mortain. |