Guy de MAUPASSANT, écrivain français né au château de Miromesnil, près de Tourville-sur-Arques (Seine maritime) le 5 août 1850, mort à Paris le 6 juillet 1893.
Oeuvres principales : Contes de la Bécasse (1883), Toine (1885), Bel-Ami (1885), La Petite Roque (1886), Le Horla (1887), Pierre et Jean (1888),...
Tout sur Maupassant : Maupassant par les textes.

Aux champs (1882) : "Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline, proches d'une petite ville de bains..."

La bécasse (1882) : "Le vieux baron des Ravots avait été pendant quarante ans le roi des chasseurs de sa province. Mais, depuis cinq à six années, une paralysie des jambes le clouait à son fauteuil ; il ne pouvait plus que tirer des pigeons de la fenêtre de son salon ou du haut de son grand perron..."[Conte d'ouverture du volume : Les Contes de la bécasse]

En mer (1883) : "Un affreux malheur vient de jeter la consternation parmi notre population maritime déjà si éprouvée depuis deux années..."

Les épingles (1888) : " - Ah ! mon cher, quelles rosses, les femmes !.."

Farce normande (1882) : "La procession se déroulait dans le chemin creux ombragé par les grands arbres poussés sur les talus des fermes..."

La folle (1882) : "Tenez, dit M. Mathieu d'Endolin, les bécasses me rappellent une bien sinistre anecdote de la guerre..."

La peur (1882) : "On remonta sur le pont après dîner..."

Le lit (1882) : "Par un torride après-midi du dernier été, le vaste hôtel des Ventes semblait endormi, et les commissaires-priseurs adjugeaient d'une voix mourante..."

Les sabots (1883) : "Le vieux curé bredouillait les derniers mots de son sermon au-dessus des bonnets blancs des paysannes et des cheveux rudes ou pommadés des paysans..."

Menuet (1882) : "Les grands malheurs ne m'attristent guère, dit Jean Bridelle, un vieux garçon qui passait pour sceptique. j'ai vu la guerre de bien près : j'enjambais les corps sans apitoiement..."

Ce cochon de Morin (1882) : "- Ca, mon ami, dis-je à Labarbe, tu viens encore de prononcer ces quatre mots, "ce cochon de Morin"...

Un normand (1882) : "Nous venions de sortir de Rouen et nous suivions au grand trot la route de Jumièges..."

Pierrot (1882) : "Mme Lefèvre était une dame de campagne, une veuve, une de ces demi-paysannes à rubans et à chapeaux à falbalas, de ces personnes qui parlent avec des cuirs, prennent en public des airs grandioses, et cachent une âme de brute prétentieuse sous des dehors comiques et chamarrés, comme elles dissimulent leurs grosses mains rouges sous des gants de soie écrue..."

La rempailleuse (1882) : "C'était la fin du dîner d'ouverture de chasse chez le marquis de Bertrans..."

Le testament (1882) : "Je connaissais ce grand garçon qui s'appelait René de Bourneval..."

La veillée (1882) : "Elle était morte sans agonie, tranquillement, comme une femme dont la vie fut irréprochable ; et elle reposait maintenant dans son lit, sur le dos, les yeux fermés, les traits calmes, ses longs cheveux blancs soigneusement arrangés comme si elle eût fait sa toilette encore dix minutes avant la mort, toute sa physionomie pâle de trépassée si recueillie, si reposée, si résignée qu'on sentait bien quelle âme douce avait habitée ce corps, quelle existence sans trouble avait menée cette aïeule sereine, quelle fin sans secousses et sans remords avait eue cette sage..."


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